Des idées qui poussent

Pour notre projet, nous avons décidé de réfléchir à notre empreinte écologique au niveau de l’alimentation. Plus précisément, nous souhaitons essayer de faire un jardin intérieur en hiver.

Nous souhaitons essayer de réaliser ce défi, puisque plusieurs membres dans l’équipe ont déjà fait un jardin. Nous avons donc saisi l’occasion d’en faire un cet hiver, ce qui représente un vrai gros défi vu les températures hivernales au Québec. En plus, nous croyons qui si ce projet est possible, les prochains élèves de Neufchâtel pourraient en bénéficier. Il suffirait que quelques élèves faisant partie du comité environnement l’arrosent une fois de temps en temps. Côté environnemental, cette année, toute la planète a pu se rendre à l’évidence qu’il est indispensable d’être capable de produire nous-mêmes certains de nos aliments. Tout au long de la pandémie, nous avons beaucoup été dépendants des autres pays, alors qu’il est possible d’en produire quelques- uns ici, au Canada.

Le but de notre projet est, vous l’aurez compris, la fabrication d’un potager intérieur en hiver. Nous allons tester s’il est possible de produire certains aliments avec peu de lumière (faible taux d’ensoleillement) . Aussi, l’expérience sera réalisée au retour des Fêtes lorsque nous aurons tout le matériel nécessaire. Nous allons faire notre jardin grâce aux tablettes que Monsieur Provencher va nous installer dans l’Oasis. Afin de commencer notre expérimentation, nous allons récolter tout le matériel nécessaire pour la faire ainsi que les renseignements sur ce qui est possible et non de faire dans notre jardin. Nous souhaitons faire ce projet pour prouver qu’il est possible de produire soi-même une partie de son alimentation, même si on est au Québec, en hiver et avec peu de lumière.

Faire ses Micro-pousses et graines germées à la maison - Écohabitation

Avant de débuter, notre équipe s’est questionnée sur plusieurs aspects du projet. Voici les quelques questions que nous nous posons:

  • Quels sont les légumes qui poussent bien à l’intérieur?
  • Quelle est la luminosité idéale?
  • Quelle est la chaleur parfaite?
  • Quelle est la quantité d’eau idéale?
  • Quel genre de bac devons-nous utiliser?
  • Quelles variétés de micros-pousses sont disponibles?
  • Quel type de jardin allons-nous faire?
  • Combien de plants pouvons-nous faire au total?
  • Quelle est la quantité idéale de terre à mettre pour chaque contenant?
  • Quel est le terreau idéal pour faire des semis?
  • Pourquoi faire un jardin l’hiver?
  • Est-ce possible d’être autosuffisant avec un jardin intérieur en hiver?

Plan de notre expérimentation

Lors de notre kiosque, les élèves pourront observer nos résultats, puisque nous allons présenter notre jardin. En plus, les élèves  peuvent visiter notre compte Instagram (@jardin_esn) pour avoir une mise à jour  quotidienne de nos plantes. Ils pourront ainsi observer leur évolution. Par la suite, dans notre kiosque, il sera facile d’observer les résultats de nos expériences et nous serons présentes afin d’expliquer le processus par lequel nous avons procédé. Pour effectuer notre expérimentation, nous allons faire pousser des plantes dans l’Oasis. Au début, nous allons devoir amasser tout le matériel nécessaire afin de faire notre jardin. Il sera situé à l’Oasis pour permettre aux élèves d’en prendre connaissance. Tous les jours, nous allons arroser les plantes et une fois de temps en temps, nous prendrons des photos de celles-ci pour les voir grandir.

Nous espérons que vous serez aussi enthousiaste que nous à l’idée de faire expérience. Prêt à embarquer?

Félicia, Amélie, Julianne et Rosalie

2 réflexions au sujet de “Des idées qui poussent”

  1. Beau titre et bien commencé!
    Vous cernez bien un enjeu de société très actuel: l’alimentation locale et l’autosuffisance alimentaire.
    Vous réaliserez que oui c’est possible de faire pousser notre nourriture en hiver, mais que ça prend du génie.
    Heureusement vous trouverez de l’inspiration, car vous n’êtes pas seules. Je vous mets quelques exemple et liens dans le premier paragraphe et vous donne des conseils techniques dans le deuxième. Pour votre projet, je vous conseille de viser la production de verdures et non pas l’autosuffisance alimentaire (qui demande des moyens techniques et financiers plus importants).

    Plusieurs maraîchers et producteurs se tournent vers le jardinage en hiver ces dernières années: Jean-Martin Fortier et Catherine Sylvestre viennent de publier un livre sur le sujet, Le maraîchage nordique.
    D’autres se spécialisent en aquaponie et en hydroponie pour produire en ville à l’intérieur: à Montréal, l’équipe de Vegehome offre des produits pour les particuliers (https://thevegehome.com/fr/notre-histoire/).
    À Québec Vertikaroma se spécialise dans la culture verticale en hydroponie et la ferme Feuilles et Lépine fournit plusieurs familles en légumes à l’année. Vous trouverez leur témoignages dans notre podcast sur la culture verticale : https://urbainculteurs.org/ep-70-culture-verticale/.

    Ces notions théoriques vous seront utiles et vous trouverez plein d’information sur notre site : https://urbainculteurs.org/conseils-horticoles/germinations-et-pousses/:
    Certaines plantes se cultivent sans lumière d’appoint et sans terreau – Les germinations (luzerne, tournesol, pois, radis)
    – Les champignons

    Certaines plantes se cultivent avec un peu de lumière et du terreau – Les micropousses

    Certaines plantes se cultivent avec beaucoup de lumière (utiliser un néon de 6400 k à spectre adapté pour les plantes) et du terreau ou de l’eau et des nutriments
    – Laitues, bok-choï, kale

    Évidemment pour un projet scolaire avec des moyens financiers limités je vous conseille de commencer par des germinations et des micropousses. Vous aurez donc besoin de bocaux, de plateaux pour semis, de terreau pour semis et de graines. L’éclairage de l’école suffira.
    Vous pourriez orienter vos questions pour trouver quelles semences seraient les plus productives dans vos conditions de culture.
    Avec 100$ vous pourriez installer un néon de culture et essayer de faire pousser des laitues en plus.
    Pour la profondeur de vos bacs, sachez que les légumes ont besoin de 60 cm de terre pour dépasser le stade de semis, mais que certains légumes peuvent se satisfaire de 15 à 20 cm, (les laitues, bok-choï, moutarde, radis, même des carottes naines!).

    Bonne expérimentation!

    Étienne

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