La facilité du commerce virtuel vous interpelle? Nous nous doutons que ce soit probablement le cas, puisque cet aspect des temps modernes représente de nombreux avantages au premier coup d’œil. Cependant, vous êtes-vous déjà questionné sur l’envers du décor de ce monde un peu trop beau pour être parfait? Il s’avère que plusieurs sites, dont SHEIN, couvrent énormément d’exploitation à l’égard des ressources humaines et environnementales, le tout en incitant la consommation rapide et excessive.
Premièrement, SHEIN est un site web de commandes en ligne (majoritairement des vêtements) opéré par la Chine qui, malgré sa belle apparence, cache une quantité inexorable de secrets. Peut importe où le cercle vicieux débute, la roue qui englobe le marketing puissant, une grande quantité d’acheteurs, de la surconsommation de produits, la surproduction de ces derniers, les substances dangereuses qui peuvent se retrouver dans les articles vendus, des vols de designs créés par de plus petites entreprises, ainsi que de l’esclavage pour la création des produits, ne cesse de tourner.
En effet, la publicité si bien faite par cette entreprise, affichant en grosse calligraphie leurs nouveaux articles, les rabais dont on ne devrait aucunement passer à côté, et les ventes finales à si bas prix, ne font qu’inciter de plus en plus de consommateurs à se procurer tout ce qui s’affiche à leur écran, le tout ayant d’inévitables conséquences. Qu’en est-il de l’impact des acheteurs par milliers et de leurs factures infinies? La compagnie se retrouve à devoir produire en masse non seulement des articles de tout genre, mais des sacs plastiques, des cartons, des attaches et bien plus, le tout sans même se préoccuper de sa surproduction ainsi que de son impact environnemental néfaste.
Puis, si l’on porte plus ample attention au produit lui-même ainsi que sa manière rapide, massive et peu coûteuse d’être créé et distribué, nous pouvons alors conclure qu’il y a présence de produits chimiques dans certains articles vendus. (1)Par exemple, du plomb peut malheureusement s’y retrouver, le tout pouvant avoir un impact sur la santé des acheteurs, mais aussi sur celle de l’environnement. Imaginez-vous donc acheter une fabrication d’une grande entreprise afin d’économiser de l’argent, pour au final y retrouver des substances nocives pour votre santé dans celui-ci. Quelle infortune!
En plus de tous ces désavantages, les vols de designs de petites entreprises s’ajoutent à la liste. Il semble clairement plus facile d’acheter à prix moins élevé pour le même type d’ouvrage avec un motif similaire, mais prenez un petit instant et mettez-vous à la place des créateurs originaux. Tous ceux qui font de leur mieux pour créer de manière écologique, qui sont travailleurs autonomes avec d’énormes talents et ceux qui produisent de la créativité en tissus, tout cela pour que des produits copiés des leurs fassent plus de ravages que la pièce originale. C’est parfois bien de s’inspirer des autres, mais copier sans créditer, c’est non!
« Je suis sous le choc @sheinofficial qui vole l’œuvre que j’ai créée pour moi- même l’an dernier. Je suis si en colère en ce moment- ayez du respect pour les artistes- c’est littéralement copier et coller ma création 🤯… Glissez pour voir celle que j’ai créée l’année dernière. »
Pour en finir avec cette quantité astronomique d’ennuis : qui est derrière la production des articles? Pas qui contrôle, mais qui travaille. Des employés, évidemment, mais qu’en est-il de leurs conditions de travail? (3)Il se trouve que la Chine (opérateur de la compagnie) gère une des multiples entreprises (SHEIN) qui exploite des peuples ouïghours. (4)Oui, oui, de l’esclavage, c’est par ce moyen que ces vêtements si “ravissants” et à prix merveilleux sont conçus.
En conclusion, il est clair que l’ensemble des actions provoquées par la grande compagnie du nom de SHEIN est nuisible écologiquement, mais aussi socialement. Maintenant, souhaites-tu encore passer ta commande, ou des alternatives écologiques te sembles plus adéquates?
Afin de connaître l’importance du magasinage en ligne dans notre société et la limite entre ce qui est nécessaire et facultatif dans nos achats vestimentaires, nous nous mettrons au défi tout au long du mois de décembre. Nous allons réaliser un défi du type 3-33, c’est-à-dire, pendant tout le mois de décembre, nous avons une quantité de vêtements maximum à pouvoir porter (30 morceaux dans notre cas). Évidemment quelques exceptions sont présentes, comme le linge de sport, les sous-vêtements, les vêtements d’extérieur, et quelques autres.
[ sources ]