Expérimentation : les îles de plastique
Notre expérimentation consistait à recréer une île de plastique à plus petite échelle pour illustrer les impacts des déchets. En effet, cela avait pour but de sensibiliser et éduquer les gens sur l’ampleur des dégâts. Afin d’en faire une activité ludique et visuelle, nous avons créé un jeu d’association. Il fallait associer les déchets à leur temps de décomposition, le moyen de les éliminer et une multitude d’autres statistiques sur notre consommation de ces polluants..
Tout d’abord, il nous a fallu faire des recherches pour choisir les types de plastiques que nous représenterons. Nous avons donc appris que les bouteilles d’eau, les sacs de plastique, les tissus synthétiques et les cannettes d’aluminium étaient les polluant les plus présents dans nos océans. Pour créer notre jeu d’association, nous avons regroupé des statistiques sur ceux-ci. Par exemple, une bouteille de plastique qui flotte à la surface de l’eau affecte les écosystèmes majoritairement à cause des fragments en microplastique qui entrent dans la chaîne alimentaire. En effet, lors de sa décomposition, le plastique se fragmente et se transforme en microplastique. Ces microparticules, elles, s’aventurent bien plus loin dans l’océan, et ce, sans que l’on puisse le voir. Elles contiennent des additifs chimiques et nocifs ( comme des colorants ). Toutefois, les sacs à usage unique, eux, ont plutôt tendance à couler en profondeur et à devenir un danger pour les vivants qui les consomment, comme les tortues. Notre plus grande difficulté a été de représenter le microplastique, car bien que très polluant, est très dur à représenter. Pour y remédier, nous l’avons illustré par un chandail de polyester, car à chacun de ses lavages, il en rejette des petites particules.
Pour en faire une synthèse, voici les indices que nous avons recueillis pour notre jeu :
- Bouteilles d’eau : Temps de décomposition entre 100 à 1000 ans. Chaque minute, 1 million d’unités sont vendues dans le monde. Seulement 10 % de ces objets de la vie quotidienne sont recyclés.
- Sac en plastique : On les reconnait par leur forme ressemblant à une méduse. C’est d’ailleurs cette ressemblance qui coûte la vie à certains animaux marins, comme les tortues, qui s’étouffent en consommant le déchet. Ils se décomposent en 450 ans. Des alternatives compostables sont facilement accessibles.
- Vêtements en polyester : Ce déchet est responsable d’une grande partie du microplastique dans l’eau, car c’est lorsqu’on le lave qu’il en rejette. Il nécessite plus de 70 millions de barils de pétrole chaque année. Autrement dit, il faut 1,5 kg de pétrole pour créer 1kg de ce produit synthétique.
En conclusion, l’atelier nous a permis de partager nos connaissances sur le sujet des îles de plastiques et de sensibiliser la population étudiante aux problèmes liés à leur consommation. Bien que l’expérimentation se soit bien déroulée, nous avons toutefois remarqué que la plupart des étudiants étaient peu informés sur le sujet. En les sensibilisant, nous pourrons alors espérer que notre génération pourra diminuer ces îles qui ne font que grandir au nord de l’océan Pacifique.
Sources :
1-EAU SECOURS !, « L’eau en chiffre », Comment l’eau est utilisée à l’échelle de la planète ?, https://eausecours.org/leau-en-chiffres/, ( 18/03/2023)
2-WE DRESS FAIR, « Qu’est-ce que le polyester ? », Polyester, https://www.wedressfair.fr/matieres/polyester, ( 18/03/2023 )
GAUDIAUT, Tristan D’où viennent les microplastiques qui polluent nos océans? [En ligne] 2019, Statista, article 1 https://fr.statista.com/infographie/18234/sources-microplastiques-oceans/
Auteur inconnu, Microplastiques [En ligne], 2021, Gouvernement du Canada, article 1 https://www.dfo-mpo.gc.ca/science/environmental-environnement/microplastics-microplastiques/index-fra.html