Récupérer ses déchets, c’est simple!

La plupart des gens n’ont probablement aucune idée de ce qu’est la biométhanisation, et nous tenons à remédier à la situation! À cet effet, nous avons créé une ligne du temps qui décrit le trajet que doit faire un aliment pour partir de la consommation à la maison jusqu’à ce qu’il devienne une énergie renouvelable. 

Notre expérimentation

Pour arriver au résultat final, nous avons premièrement dû effectuer plusieurs recherches sur chacune des étapes du processus. Ensuite, nous avons mis sur papier les informations recueillies afin que les élèves de l’école aient de la facilité à comprendre lors de l’exposition. Nous croyons que la partie la plus importante de cette expérimentation, c’est de faire comprendre au public que les déchets de la consommation sont inévitables, mais qu’il y a moyen de leur trouver une utilité et d’en faire usage à notre avantage. C’est pourquoi nous avons mis plus d’emphase sur la nourriture qui se récupère dans le bac brun pour montrer tout le potentiel qu’a un aliment aussi banal qu’un cœur de pomme. Notre ligne du temps va comme ceci: pour commencer, tout ce qui se mange et qui contient des molécules de méthane peut être récupéré. Les résidus alimentaires présentant un potentiel méthanogène sont, par exemple, des fruits, des légumes, des coquilles d’œuf, des noix ou même du papier journal! Une fois que les matières organiques ont été collectées par la ville et transportées vers l’usine de biométhanisation, ils sont vidés dans une cuve appelée « digesteur ». Le but est de produire le méthane et de l’extraire des déchets. Finalement, le gaz récupéré est purifié et injecté dans le réseau de distribution de gaz naturel qui couvre une grande partie du territoire québécois.

Cette recherche nous a démontré que les avancées technologiques nous permettent maintenant de transformer quelque chose qui, à la base, est nocif pour l’environnement en une ressource à usages multiples, soit le gaz naturel. Trier ses déchets correctement est un effort très minime que tout le monde peut faire en quelques secondes. Si on réduit notre consommation et que nous gérons nos déchets en pensant à l’environnement, l’impact sur la propreté de l’air, de la terre, mais aussi des eaux pourrait être grand. Si nous souhaitons profiter des avantages de la biométhanisation, il faut d’abord que les villes mettent en place les installations nécessaires au processus. Il y a d’ailleurs la ville de Saint-Hyacinthe, près de Montréal, qui est l’une des premières villes en Amérique du Nord à produire du biogaz. Cet investissement est une réussite, car ils font des économies d’un demi-million de dollars par an en carburant, en chauffage des bâtiments et en climatisation. D’autres villes, comme Québec, y prennent inspiration et sont en train d’installer leur usine de biométhanisation.

Comme on peut le constater, il est très simple de trouver une seconde vie à nos déchets alimentaires et organiques. Si tout le monde y met du sien, nous pouvons faire un impact considérable pour l’environnement!

Sources

 R.M.R, et M.R.C Du-Fjord-Du-Saguenay. « Mon bac brun. » mon bac brun: Collecte des matières organiques, https://www.monbacbrun.com/. (Consulté le 16 Février 2022.)

Ville de St-Hyacinthe. “Biométhanisation.” Ville de Saint-Hyacinthe, https://www.st-hyacinthe.ca/services-aux-citoyens/environnement/biomethanisation. (Consultée 16 Février 2022.)

 Ville de Québec. “Centre de biométhanisation de l’agglomération de Québec.” Ville de Québec, https://www.ville.quebec.qc.ca/apropos/planification-orientations/matieres-residuelles/valorisation_matieres_organiques/index.aspx. (Consultée 16 Février 2022)