En 2019, il y avait approximativement 6,6 millions de véhicules en circulation au Québec; voitures, camions, scooters et bien d’autres. Quand on y pense, ce nombre est énorme sachant que la population a été évaluée à environ 8,5 millions d’habitants. En nous basant sur cela, nous pouvons affirmer que près de 78% des Québécois utilisent un moyen de transport qui ne privilégie pas le transport en commun. C’est pour cette raison que le sujet auquel nous avons dédié notre projet est de repenser à la structure de la ville de Québec pour inciter le plus de gens possible à prendre les transports en commun pour remplacer la voiture.
Nous avons choisi ce thème, car nous trouvions intéressant de démontrer à quel point notre ville a été conçue en faveur de l’utilisation de voitures, mettant ainsi de côté les transports en commun. Nous voulons aussi démontrer que si la ville avait été conçue en fonction d’un réseau de transport collectif, l’impact positif sur notre planète serait beaucoup plus grand. Nous avons aussi remarqué que les transports en commun, notamment l’autobus de ville, ne passaient pas fréquemment dans certaines banlieues un peu plus éloignées comme Saint-Émile et Val-Bélair. Une des raisons qui pousse plusieurs personnes à utiliser leur automobile est le temps perdu en attendant le passage de leur transport en commun. Par exemple, les endroits où le transport ne passe qu’aux 20 ou même 30 minutes au lieu d’aux 5 minutes fait une énorme différence.
Le but de notre projet
Nous sommes nous aussi des citoyens de cette ville et nous jugeons important d’intervenir vis-à-vis de la pollution automobile, car l’environnement de notre planète se détériore de plus en plus vite d’année en année et c’est de notre devoir de freiner le plus possible la pollution dans le monde pour les prochaines générations. Il n’est pas trop tard pour agir, mais si nous ne le faisons pas, il le sera. C’est de notre responsabilité à chacun de se soucier de l’environnement. Le but de notre projet est de démontrer que la ville de Québec n’est pas aménagée de façon favorable aux transportx en commun et que ceux-ci ne sont pas assez développés.
Lors de notre projet, nous allons comparer la ville de Boston à la ville de Québec, car la métropole américaine a été aménagée de manière différente pour ce qui est des transports en commun. Boston a remplacé une voie déjà existante pour les voitures afin de permettre le passage des autobus de ville. Elle a bien fait de rajouter une voie dédiée au transport en commun. Faire ce même projet serait avantageux pour notre environnement, car lorsque la population du Québec choisit le transport qu’elle va prendre, elle choisit celui qui lui sera le plus bénéfique, c’est-à-dire celui qui est le plus rapide pour se rendre à cette destination. Ce moyen de transport est, la plupart du temps, la voiture et cela devient très polluant si chaque individu d’une ville l’utilise de manière quotidienne et qu’en plus bien souvent nous voyons une seule personne dans une voiture au lieu de plusieurs.
Notre système de transport en commun n’est pas assez développé pour que les Québécois choisissent le bus à la place de leur voiture. C’est cela que nous voulons démontrer en comparant notre réseau de transport en commun à celui de Boston en ayant un réseau beaucoup plus développé. Comme mentionné en introduction, nous allons aussi comparer l’aménagement de la ville de Québec à celle de Boston afin de nous rendre compte que d’enlever une voie pour les voitures afin de dédier celle-ci au transport en commun sensibiliserait davantage les personnes à opter pour le transport en commun. Les utilisateurs s’apercevraient que prendre l’autobus est plus rapide que d’être dans le trafic. Prendre la voiture à Québec est un choix trop facile, car prendre l’autobus de ville à partir d’un endroit un peu plus éloigné comme Val-Bélair ou Saint-Émile pour aller au centre-ville peut prendre 60-70 minutes contrairement à l’auto, qui en prend une quinzaine. Le choix que les Québécois font est évident : la voiture. Pourquoi perdre presque une heure de leur temps dans les transports publics si on peut tout simplement utiliser un moyen beaucoup plus rapide? C’est la raison pour laquelle le système de transport doit être mieux adapté si on veut que les Québécois l’utilisent. Aussi, nous n’avons pas de vélos prêtés par la ville qui permet de se rendre d’une destination à une autre comme la ville de Boston. Par exemple, celle-ci charge un tarif de 2,50$ pour un trajet qui va jusqu’à 30 minutes. Le vélo comme moyen de transport sera aussi l’un des éléments que nous allons comparer lors de notre projet, puisque celui-ci est non-polluant et il permet en plus de faire de l’exercice physique. Ce projet aura probablement lieu la fin de semaine du 11 décembre.
Notre expérimentation
Notre expérimentation portera plutôt sur la comparaison des trajets (voiture/autobus de ville) à Québec et à Montréal. Comparer Québec à Boston était une tâche beaucoup trop difficile puisque la population ainsi que la taille des deux villes sont totalement différentes. Pour ce faire, nous avons utilisé des trajets similaires entre les deux villes puis nous avons appuyé nos faits par des recherches. Pour notre expérience, nous avons utilisé Google maps afin de trouver un trajet relativement similaire dans la ville de Québec et dans la ville de Montréal. Nous avons étudié la période de temps qu’il fallait pour se rendre du point A jusqu’au point B en voiture, puis, tout en gardant le même trajet, nous avons fait de même avec les autobus de ville.
Notre expérimentation nous a permis de déterminer ce que nous cherchions à démontrer, c’est-à-dire la problématique du réseau de transport en commun dans la ville de Québec. Le trajet choisi à Montréal est d’environ 22 minutes (en prenant en considération le trafic) et en autobus de ville, celui-ci dure 38 minutes. Le trajet choisi pour la ville de Québec est de 20 minutes en véhicule et un minimum de 1 heure et 22 minutes!¹ Selon nous, malgré la différence de population, les habitants méritent tous d’avoir un bon service. Afin de les encourager à prendre un transport favorable pour l’environnement.
Cette immense différence nous a appris que le réseau de transport de la ville de Québec comporte des failles et n’est pas assez adapté pour notre ville. Nos proches trouvent qu’à Québec, il est préférable de prendre l’auto : « Pourquoi prendre l’autobus pendant une heure et demie, lorsque je peux me rendre à la même destination en moins d’une demi-heure », nous ont-ils répondu. Aussi, certains nous ont mentionné que les transports en commun n’étaient pas avantageux lorsque l’on habitait dans un milieu un peu plus éloigné. « Par exemple, cet été, mon amie qui habite à Saint-Émile voulait venir chez moi en bus, mais ce trajet prenait 1 heure et 40 minutes en autobus, donc elle a abandonné l’idée », mentionne Daphnée. Pour améliorer le réseau de transport en commun à Québec, et inciter la population à utiliser les transports en commun, une solution pourrait être d’aménager adéquatement les régions telles que Saint-Émile et Val-Bélair, pour permettre aux personnes qui y habitent de profiter d’un réseau de transport en commun rapide et efficace.
En conclusion, nous avons constaté que si plus de gens prenaient le transport en commun, il y aurait un impact positif sur la planète. Cela ferait moins de pollution que si chacun utilise son automobile.
¹ Trajet Québec: https://www.google.com/maps/dir/46.8567365,-71.4188788/46.8133894,-71.2054719/@46.8217168,-71.3384412,11.83z/data=!4m2!4m1!3e3
Trajet Montréal:
Bravo, bon texte! J’aime l’angle de votre travail. Quelques petits commentaires:
1. Il pourrait être pertinent de citer vos données dans le premier paragraphe.
2. La ville de Québec a maintenant un système de vélos électriques! Il a été mis en service l’été dernier au centre ville. Il y a présentement 10 stations, et il devrait y en avoir une centaine d’ici 5 ans. https://www.rtcquebec.ca/informations-pratiques/services-complementaires/avelo
3. J’ai de la difficulté à saisir exactement de quelle façon vous voulez comparer les deux villes. Qu’est-ce que vous mesurez précisément? Également, si jamais vous comparez les systèmes de transport en commun des deux villes, faites attention aux échelles : la ville de Boston a une population beaucoup plus grande que celle de Québec, elle peut donc se permettre d’avoir un réseau plus développé…
4. Dernière chose. Au troisième paragraphe, vous énoncez quatre objectifs à votre travail. Assurez-vous qu’il est possible d’atteindre tous ces objectifs avec votre recherche (c’est ambitieux!). Sinon, peut-être serait-il préférable de retirer un ou deux objectifs.
Continuez votre bon travail!
Bonjour à vous. S’il vous plait, prenez le temps de classifier votre article. Merci
Bonjour à vous. Voici une suggestion de lecture intéressante pour votre réflexion.
https://www.ville.quebec.qc.ca/citoyens/deplacements/rtc.aspx
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1829650/google-carbone-ecologie-environnement-maps-transport?fbclid=IwAR2BZcBK-YDty1CPBLxYhs11HSAXy3cOWSdx8bY0wNfzQ2NzNctoLfHxzsA