Lorsque vous célébrez votre anniversaire, nous sommes sûrs que vous vous attendez à souffler les chandelles de votre gâteau. Ce dernier sera sûrement trop sucré, mais il disparaîtra en quelques minutes. Peut-être que vous avez même cuisiné un dessert sucré pour un ou plusieurs de vos proches. Vous vous êtes sûrement dit que c’était mauvais pour votre santé, mais vous êtes-vous déjà demandé pourquoi? D’où cette substance vient-elle et comment finit-elle dans notre nourriture? Et bien, nous avons fait les recherches à votre place et vous dirons tout ce que nous savons sur le sujet, de sa découverte à ses remplaçants d’aujourd’hui.
Découverte et premières cultures
Personne ne sait d’où, exactement, la canne à sucre est native, mais plusieurs professionnels pointent le sud et sud-est de l’Inde et le Pacifique sud. La plante existait déjà depuis de nombreuses années lorsque les premiers essais à la culture ont commencé, entre 10 000 et 6000 ans av. J-C. Il semble que la canne à sucre ait été découverte en Inde, les premières cultures couronnées de succès auraient été réalisées par les agriculteurs du pays, mais aucune preuve archéologique du comment n’a été trouvée à ce jour. Toutefois, nous savons que les Indiens ont découvert comment cristalliser le sucre, de manière semblable à ce que nous connaissons aujourd’hui, durant la dynastie des Gupta, vers l’an 350. Ils appellent alors ce nouvel aliment «sarkara». Le sucre.
«Mais comment se fait-il qu’ils la cultivaient s’ils ne pouvaient pas la cristalliser?» nous vous entendons demander. Et bien, la première façon de consommer la canne à sucre était de mâcher ses tiges ou les écraser pour en extraire le jus sucré. C’est ce goût délectable et ses supposées propriétés médicinales qui attirent la clientèle locale vers la canne à sucre. Nous ne pouvons qu’assumer que la production ne répondait pas à la demande, puisque cette plante était cultivée en petite quantité (pour cette époque) pour un grand marché local. Les chiffres nous sont inconnus.
Puisque la canne à sucre était loin d’être répandue en dehors des terres asiatiques, les Occidentaux apprennent son existence qu’en l’an 325 av. J-C. C’est Néarque, navarque (commandant d’un vaisseau de guerre en Grèce antique) d’Alexandre le Grand, qui rapporte sa découverte en Occident. Il était en exploration des mers des Indes lorsqu’il a posé les yeux sur la plante pour la première fois. Il est dit qu’il reprit les mots des Perses pour la décrire; roseau donnant du miel sans le concours des abeilles.
Étalement sur le globe
Malgré la découverte de Néarque, l’Occident n’investit pas dans le marché de la canne à sucre. Le miel est bien suffisant pour eux, mais nous sommes certains qu’il y a eu des petits voyages entrepris par des gens sans noms pour goûter à ce supposé miel n’étant pas fait par les abeilles.
Ce n’est que durant la Première Croisade (1095-1099) que les Occidentaux commencent à s’intéresser à la domestication et importation de la canne à sucre. Avant eux, le reste de l’Orient avait commencé à introduire la culture de la plante dans de nombreux pays et l’Empire Perse. Les Arabes avaient tellement propagé la souche indienne depuis l’an 637 que cette propagation tient maintenant le nom de «filière arabe». En tout cas, l’Inde n’était plus la seule région possédant la plante et c’est en découvrant des plantations de canne à sucre en Palestine que les Occidentaux se sont intéressés de plus près à cette culture. «Intérêt» est un petit mot, «obsession» serait le meilleur terme à utiliser pour décrire l’attention des Occidentaux. Peu de temps après la Première Croisade, les Occidentaux prennent possession de terres cultivatrices et les exploitent. Nous ne pouvons qu’assumer que l’esclavage constituait la main- d’oeuvre de ces terres, puisqu’il n’y a que peu de rapports et écrits sur le sujet.
Puisque la culture, transformation et transport de la canne à sucre n’étaient pas très développés, prenait longtemps et était en quantité minime, elle devint rapidement un produit de luxe en Europe. Ses usages vont de l’épice au remède, mais son prix reste le même: TRÈS cher. Les apothicaires l’utilisaient pour faire des sirops, confitures et dragées qu’ils prescrivaient aux malades et personnes âgées sous le prétexte qu’elles leur redonneraient de l’énergie. Ces concoctions étaient aussi prescrites pour «soigner» l’infertilité.
Épanouissement global
Puisqu’en 1390 la technique de pressage de la canne à sucre permet d’extraire le double de jus, il devient très pertinent d’agrandir les terres de cultures. Plusieurs essaient ont été faits entre 1150 et 1390, mais les rendements n’étaient pas enrichissants et il arrivait que les plants ne poussent même pas à cause du climat ou de la qualité du sol. Malgré ces essais non concluants, les Espagnols décident de tenter leur chance en propageant la culture de la canne à sucre en Andalousie. Le climat étant trop frais pour la plante (x<30°C), les rendements sont minimes.
Le Portugal est le deuxième pays à se lancer dans la culture de la canne à sucre durant les années 1420. Les îles Canaries et Açores ainsi que Madère sont les endroits choisis pour ces premières plantations. Surprise, le Portugal a plus de succès que l’Espagne.
Malheureusement, qui dit propagation des plantations et demande du produit, dit besoin de main- d’œuvre. Nous savons tous comment les pays en position de pouvoir fonctionnaient (et fonctionnent encore) face à la production de masse; l’esclavage. Depuis longtemps, les Espagnols employaient les musulmans comme main- d’œuvre servile, ce qui veut dire qu’ils étaient rémunérés tout en vivant dans des conditions passables. Le premier esclave noir de Guinée est arrivé en 1457, à cause de la traite orientale. C’est en 1460 que le Génois Antonio di Noli persuade le roi d’acheter sur son compte des esclaves de Guinée pour introduire la culture de la canne à sucre à Cap-Vert. Grâce à l’esclavage, la faible culture sera très rentable. Les esclaves, contrairement aux musulmans, ne seront ni rémunérés, ni logés convenablement. Leurs conditions de vie sont pénibles. Les esclaves sont traités comme des animaux. Les achats d’esclaves continuent avec les pays voisins en échange d’argent ou de bien, de façon à ce qu’ils coûtent le moins cher possible.
En 1493, Christophe Colomb introduit la canne à sucre et l’esclavage au nom de sa culture à Saint-Domingue. Saccharum Officinarum, la racine indienne de la canne à sucre, devient alors la Caña Criolla, Canne Créole. De là, elle s’étend jusqu’au Brésil, puis en Amérique. L’esclavage la suit.
Saccharum Violaceum, Canne OTahiti se propage au même moment en Europe, traînant elle aussi le sang d’esclaves.
Aujourd’hui
Depuis le XVIIIe siècle, la culture et le raffinement du sucre sont devenus des activités majeures dans l’économie. Elles sont aussi devenues très polluantes pour notre planète. L’arrivée des raffineries semi-automatiques en rajoute à la pollution des usines et véhicules du XIXe siècle. Elles consomment énormément d’énergie et relâchent autant de polluants que n’importe quel autre bâtiment de fabrication.
Les raffineries ne sont pas les pires entreprises pollueuses, par contre. Ce sont les plantations qui nous inquiètent le plus. En effet, une (1) canne nécessite 100 à 170 mm d’eau/mois, ou 1000 à 2000 mm/an. Ce besoin d’irrigation ne fait pas qu’utiliser de l’eau, il cause aussi l’érosion des sols à cause de sa trop grande quantité. L’arrivée des pesticides, aussi nécessaires et surutilisés, participe à cette destruction des sols. Par exemple, en Papouasie Nouvelle-Guinée, ils ont perdu 40% de leur teneur en carbone organique, un élément crucial à la fertilité minérale. Le besoin en lumière, qui participe à la création de saccharose, n’est pas un problème en soi. Ce qui le transforme en un est la destruction de forêt locale pour effacer toute trace d’ombre sur la superficie choisie. Cette déforestation est nuisible à l’écosystème local, délocalisant les animaux et insectes qui y vivaient et détruisant les plantes natives. Cela réduit aussi le nombre d’arbres pouvant capturer du gaz carbonique tout en les remplaçant par des plantes qui en expulsent en masse. De plus, l’exportation et l’importation de la canne à sucre dégagent énormément de gaz à effet de serre.
Les effets néfastes de la culture du sucre ne s’arrêtent pas au niveau écologique, non. Ils s’étendent encore aujourd’hui à l’humain. En 2020, le marché mondial du sucre a atteint un volume de 193,2 millions de tonnes! Avec une demande aussi grande, et de la pression de la part de l’industrie pharmaceutique et celle de beauté, les entreprises ont besoin de créer et mettre sur le marché leurs produits le plus vite possible. Ce besoin de rapidité égal qu’il n’y ait pas de temps pour trouver des ouvriers expérimentés. Il faut engager beaucoup de personnes, ce qui signifie une diminution du salaire. On se croirait au début de l’industrialisation! En effet, les travailleurs des plantations, qui sont aujourd’hui en majorité Indiens, et non Africains, restent très pauvrement rémunérés. «Depuis des années le salaire de ces travailleurs saisonniers a peu augmenté. Avant le passage à l’euro un coupeur était payé entre 50 et 70 francs la tonne coupée.» rapporte le Journal de la Réunion. 50 francs équivaut à environ 70 dollars canadiens. Pour la tonne et pour un travail si dur sur le corps dans des conditions de chaleur extrême, nous trouvons que c’est beaucoup trop peu! Et cela est sous les pays plus riches, comme la France. Les cultures dans les Caraïbes traitent leurs employés avec de longues heures de travail comportant une seule pause de dîner, cinq jours par semaine, au salaire minimum! Ils auront beau dire que ce n’est pas de l’esclavage puisque les travailleurs sont rémunérés, mais nous ne devons pas limiter le mot «esclavage» à «sans salaire».
Les travailleurs des raffineries, comme Sucre Lantic au Canada, ne sont pas mieux traités. Victimes de sous-traitance et d’un salaire trop bas, les travailleurs et travailleuses de Sucre Lantic ont, en 2021, fait part de leurs inquiétudes face à nombre de choses, et ont fini par se doter d’un mandat de grève générale illimitée. «Depuis plusieurs années, le recours à la sous-traitance s’est accentué de façon notable à l’usine. Alors qu’on était censé, cette semaine, discuter sérieusement de cet aspect, […]l’employeur nous est plutôt revenu en proposant le statu quo. Ça ne passe tout simplement pas», a confié Benoît Desrosiers, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Sucre Lantic–CSN dans une entrevue. Les employeurs essaient encore de passer dans le dos de leurs employés, ce n’est pas croyable. Heureusement, les travailleurs de Sucre Lantic ont réussi à obtenir une protection contre la sous-traitance et une promesse d’augmentation de salaire en 2023 et entre 2024 et 2025.
Alternatives écologiques et éthiques
- Le sucre de betterave sucrière
Oui, vos yeux ne vous déçoivent pas! Le sucre peut provenir de la betterave! Cette variété, cousine de la betterave potagère (rouge), est actuellement la source de sucre la plus consommée en France. Puisque la canne à sucre et cette betterave sont toutes deux sources de saccharose, leur sucre goûte presque la même chose! Elles ont aussi la même valeur nutritive. Contrairement à la canne à sucre, la betterave sucrière pousse très facilement en milieu plus frais, comme le nord de la France, ce qui fait qu’elle peut être un produit local. Il serait possible de la faire pousser ici, au Québec, ce qui réduirait énormément la pollution liée au transport. Son sucre n’a pas besoin d’être raffiné, mais il doit être extrait en usine. La superficie et quantité d’eau et lumière nécessaires à sa culture sont beaucoup plus bas et même, l’agriculteur soigne ses terres. Il moniteur les taux de gaz et les rectifie s’ils ne sont plus optimaux. La récolte ne demande point un grand nombre de bras, ce que la canne à sucre nécessite.
2. Le sucre d’érable
Comme vous le savez déjà, l’érable est très présent au Québec, ce qui fait qu’il serait bénéficiaire pour l’environnement de l’utiliser à la place de la canne à sucre (moins de transport). Les arbres d’érables participent aussi à la rétention de gaz nocifs pour l’humain et l’environnement. La transformation de l’eau d’érable en produit d’érable (sirop, beurre, sucre) est aussi achevée de façon écologique. La majorité des «usines» de transformation sont des petites machines chauffées au feu. Elles sont peu polluantes, mais très efficaces. L’érable aurait aussi des propriétés antioxydantes, mais ce fait est encore débattu. Il présente aussi un faible indice glycémique, ce qui veut dire qu’une ingestion de même quantité qu’un autre sucre entraîne une élévation moins élevée du taux de glucose dans le sang. La main-d’œuvre est aussi, en majorité, très bien rémunérée, voire même qu’au Québec, nombre de producteurs de sirop d’érable sont les propriétaires de leur milieu de travail.
3. Le miel
D’où provient le miel? Des fleurs, oui! En plus d’être un sucre facile à ingérer et nutritif, sa création est totalement naturelle. Les abeilles et les fleurs étant nécessaires à sa formation, peu de travail humain est fait. Le miel n’a même pas besoin d’être raffiné, il faut seulement le passer au tamis pour en retirer les morceaux (si voulu). Le miel peut être pasteurisé ou non, ce qui retire une étape chimique. Parmi ces trois options, le miel est définitivement le plus écologique et éthique. La récolte ne demande pas de grande quantité de travailleurs et les apiculteurs sont très bien rémunérés. Puisqu’il peut être fabriqué et récolté au Québec, le transport est réduit et la quantité de gaz à effet de serre émis l’est aussi.
Conclusion
Pour conclure, le sucre provenant de la canne à sucre est non seulement polluant à cause de ses besoins lors de sa croissance, de son raffinage et de son transport, mais il est aussi non- éthique puisque les travailleurs du sucre sont mal traités depuis le XVe siècle. Le sucre de betterave sucrière, d’érable et le miel sont des alternatives non seulement meilleures pour la santé, mais aussi meilleures pour l’environnement et ses travailleurs que le premier. C’est pourquoi notre expérimentation sera axée sur celles-ci, puisque nous pensons qu’il faut agir.
Penserez- vous au son du fouet et de la pauvreté lorsque vous ajouterez du sucre à votre café, ou resterez- vous sourd et aveugle, ignorant?
James Flibotte, Alycia Monaghan, Julia Bui Quang, Léa Gravel
Citations:
Salaire des coupeurs de cannes:
Auteur INCONNU, Un salaire digne pour les coupeurs de canne!, Journal de la réunion, 31 juillet 2010
Benoît Desrosiers:
Noémie DESROCHERS, Les travailleurs et travailleuses de Sucre Lantic se dotent d’un mandat de grève générale illimitée, CSN.qc.ca, 25 septembre 2021
Données:
Marché 2020:
Autheur INCONNU, Production mondiale de sucre par pays, Atlas Big, 2018-2021
Sources:
Image de mise en avant: https://youmatter.world/fr/10-pires-aliments-environnement-populaires/
Origines/Néarque: Auteur INCONNU, «Histoire de la culture des plantes sucrières», Wikipedia, [en ligne], https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_culture_des_plantes_sucri%C3%A8res#:~:text=La%20culture%20des%20premi%C3%A8res%20plantes,la%20vall%C3%A9e%20de%20l%27Indus,
Origines (temps et endroit): Auteur INCONNU, «Origine de la culture de la canne à sucre», Le Galion, [en ligne],https://legalion.eu/origine-de-la-culture-de-la-canne-a-sucre/#:~:text=Une%201%C3%A8re%20histoire%20rappelle%20que,de%20%E2%80%9Cshakar%E2%80%9D%20en%20sanskrit.
Croisements/Arrivée en Amérique: Auteur INCONNU, «Petite histoire de la canne à sucre», rhumattitude, [en ligne], https://www.rhumattitude.com/blog/petite-histoire-de-la-canne-a-sucre/
ce roseau qui donne du miel sans les abeilles: https://www.monde-diplomatique.fr/1988/03/CONDAMINES/40644
Première Croisade: Auteur INCONNU, «Première croisade», Wikipedia, [en ligne], https://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8re_croisade
Apothicaires vs Épiciers sur le sucre: Auteur INCONNU, «Épiciers et apothicaires», Culture Sucre, [en ligne], https://www.cultures-sucre.com/histoire-du-sucre/epiciers-et-apothicaires/
Apothicaires et le sucre: Pauline GUÉNA, «ACTUEL MOYEN ÂGE – Le sucre, l’invention du goût contemporain», Nonfiction, [en ligne], https://www.nonfiction.fr/article-8819-actuel_moyen_age__le_sucre_linvention_du_gout_contemporain.htm
Empire Perse: Auteur INCONNU, «L’Empire perse (notions avancées)», alloprof, [en ligne], https://www.alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/histoire/l-empire-perse-notions-avancees-h1027
1ere raffinerie du QC: Auteur INCONNU, «La petite histoire du sucre», ICI Radio-Canada, [en ligne], https://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2016/2/sucre-ligne-temps/#:~:text=La%20premi%C3%A8re%20raffinerie%20de%20sucre,fond%C3%A9e%20en%201817%2C%20%C3%A0%20Halifax.&text=Soixante%2Ddix%20ans%20plus%20tard,Lantic%20est%20%C3%A9tablie%20%C3%A0%20Montr%C3%A9al.
10 pires aliments: https://youmatter.world/fr/10-pires-aliments-environnement-populaires/
Paie des coupeurs: Auteur INCONNU, «Un salaire digne pour les coupeurs de cannes!», Lutte Ouvrière, [en ligne], https://www.lutte-ouvriere.org/en-regions/la-reunion/mensuel/article/un-salaire-digne-pour-les-coupeurs
CSN: Auteur INCONNU, «Les travailleuses et les travailleurs de Sucre Lantic se dotent d’un mandat de grève générale illimitée», CSN, [en ligne], https://www.csn.qc.ca/actualites/les-travailleuses-et-les-travailleurs-de-sucre-lantic-se-dotent-dun-mandat-de-greve-generale-illimitee/
Betterave: https://www.cultures-sucre.com/plantes-et-production/la-culture-de-la-betterave-a-sucre/
Histoire de l’esclavage: https://www.letemps.ch/culture/lepopee-sucre-lhistoire-dun-desastre-social
Production du sirop d’érable: https://ppaq.ca/fr/production-acericole/production-du-sirop-erable/
Vertues du sirop d’érable: https://www.ledevoir.com/societe/389363/des-chercheurs-mettent-en-lumiere-les-vertus-du-sirop-d-erable
Histoire de l’esclavage: https://www.lumni.fr/video/sucre-et-esclavage-du-xvie-au-xviiie-siecle
Photos:
1: https://www.worldhistory.org/image/14642/slaves-cutting-the-sugar-cane/
2: https://img.passeportsante.net/2014-03-24/i44461-les-alternatives-au-sucre