De nos jours, l’art fait partie quasi intégrale de nos vies. Même si nous ne le voyons pas, la peinture est littéralement partout autour de nous: votre chambre, peinturée, votre classe, peinturée, ces magnifiques peintures dans le centre-ville sont également peintes. Nous avions choisi ce thème, car nous voulions un sujet qui n’a pas encore été abordé. En plus, nous avons un intérêt pour l’art, surtout que nous sommes des élèves d’art plastique. Le monde de l’art a une face cachée à laquelle vous ne vous attendez pas!
Premièrement, le problème le plus important est celui des consommateurs qui achètent souvent les peintures et les pinceaux les moins chères. Mais quel est le problème, mis à part un fini horrible? Eh bien, les peintures les moins chères sont composées de plusieurs produits chimiques. Ces peintures synthétiques sont composées d’ingrédients issus de la pétrochimie et de la chimie lourde. Elles contiennent des produits toxiques qui sont libérés pendant et après leur mise en œuvre. Bien que les peintures synthétiques solubles à l’eau (ex. peinture latex, acrylique) soient moins toxiques et polluantes que les peintures synthétiques solubles au solvant, elles contiennent de minuscules particules synthétiques qui ne sont retenues par aucune station d’épuration d’eau à cause de la peinture rincé dans l’évier ce qui polluent les cours d’eau. Même si ces produits sont dits « à l’eau », il faut se rappeler qu’ils sont essentiellement constitués d’ingrédients issus de l’industrie pétrochimique. De plus, les pinceaux sont faits de fibres de plastiques ce qui ne permet pas la durabilité au long terme, alors ils finissent à la poubelle. Ça fait un peu trop de charbon et de pétrole dans la nature, vous ne croyez pas?
Deuxièmement, nombreux sont ceux qui ont du plaisir à faire de l’art, donc cela veut dire qu’il y a énormément d’achats faits(ex: les pinceaux, la peinture, les crayons, etc.). Cependant, il ne faut pas oublier que ce n’est pas tout le monde qui a les moyens financiers pour se procurer de bons équipements. Ces gens vont choisir des matériaux que leur argent leur permet d’acheter. Le souci d’acheter des outils de mauvaise qualité est que cela encourage non seulement les industries et la production d’instruments d’art mauvais pour l’environnement, étant donné que cela leur apportera plein d’argent.
Bref, les peintures causent beaucoup de problèmes à cause de leurs surproductions et des produits chimiques qui les composent, notamment le pétrole. Aussi, à cause des pinceaux faits en plastique, qui polluent immensément notre Terre. Afin de rendre l’art moins mauvais à l’échelle mondiale, nous pourrions utiliser pour les pinceaux faits de poils tombés des animaux. Nous pouvons aider en achetant de la peinture biodégradable, elle est environ au même prix, mais meilleure pour la planète. Les consommateurs ont également un rôle à jouer: ils devraient acheter de meilleurs outils qui sont moins polluants, moins nocifs et qui sont de bonne qualité. Si vous n’avez pas forcément les moyens d’acheter de bons équipements, vous pouvez faire de la peinture maison. Pour vous situer, nous allons vous montrer lors de notre kiosque la peinture faite maison et également une comparaison qualité/prix des matériaux. De plus, dites-vous que c’est mieux que votre matériel soit un peu plus cher, mais qu’il dure longtemps que ce soit moins coûteux et qu’il se brise ou se «détériore» facilement, ce qui vous obligera à vous en procurez encore. Au final, le prix revient pratiquement au même, pensez-y bien!
Sources
https://tendances.orange.fr/art-de-vivre/deco/article-restes-de-peinture-comment-ne-pas-les-gaspiller-CNT000001I4OPn/photos/-ef801485c5770b2643edc89fed6e41ca.html
https://www.ecohabitation.com/guides/2512/les-impacts-des-differentes-peintures-sur-la-sante-et-lenvironnement/
https://www.artlex.com/fr-ca/blog/types-de-pinceaux/
https://ebama.ca/peindre-a-laquarelle-plus-difficile-lhuile-lacrylique/
https://www.18h39.fr/articles/conseils-pour-choisir-une-peinture-ecologique-naturelle-et-non-toxique.html
https://lineup-urbanart.com/lart-urbain-lutte-contre-la-pollution-des-oceans/
Votre réflexion est intéressante. J’aimerais savoir qu’elle est l’élément déclencheur à votre sujet.
Attention aux vocabulaires utilisés. Ex. 1er paragraphe, nous pensons que « l’école » doit savoir…vous parlez des dirigeants de l’école, de centre de service ou l’ensemble de la communauté qui compose l’école.
2e paragraphe vous parlez des « amateurs » qui achètent… est-ce vraiment le bon mot? Ce pourrait être la population en général a le réflexe de rechercher le meilleur prix, mais le moins cher est-il vraiment le meilleur prix!
Il faut aussi savoir si vous parlez de la peinture industrielle pour les bâtiments ou les artistes visuels.
Vous parlez de surproduction pouvez-vous nous démontrer, par quelques chiffres la différence entre ce qui est produit et ce qui est jeté et surtout si c’est au niveau commercial(bâtiments) ou artistique.
Dans votre expérimentation, il serait intéressant de faire la différence entre les recettes de peinture à l’eau et l’huile d’il y a 50 ans et celle d’aujourd’hui en comparaison avec des recettes dites écologiques.
Ce ne sont que des idées. Vous en faites ce que vous voulez.