L’immigration, un mouvement volontaire?

Avec l’augmentation du flux d’immigrants, le sujet de l’immigration se fait de plus en plus entendre dernièrement, c’est pourquoi nous étudierons ses impacts dans ce texte.

 

Nous avons choisi le sujet de l’immigration pour réaliser notre projet, car nous trouvons que c’est actuellement un sujet qui a une grande importance dans le monde entier. Par exemple, plusieurs personnes sont forcées à émigrer à cause de conflits, de guerres ou même de catastrophes naturelles qui font en sorte qu’ils ne sont plus en sécurité dans leur propre pays. Nous voulons donc comprendre quelles conséquences l’immigration de ces personnes a sur l’environnement du Québec. De plus, nous sommes entourées de personnes qui ont immigré au Québec, comme notre coéquipière, Sofia. Pour nous, c’est fondamental de comprendre la situation des personnes qui immigrent et les impacts potentiels que leur déplacement aurait sur le Québec. 

 

Notre objectif est donc d’expliquer les impacts, tant sociaux qu’environnementaux de l’arrivée de ces immigrants au Québec. Tout d’abord, les changements climatiques sont l’une des principales raisons des migrations en grande quantité dans le monde. Selon la page du HCNUR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés), depuis l’année 2008, 21,5 millions de personnes en moyenne quittent leur pays chaque année en raison des catastrophes naturelles. L’année 2020 n’a pas seulement été catastrophique en raison de l’arrivée de la COVID-19. En effet, cette année a été marquée par un nombre record de déplacements liés au facteur climatique dans le monde, qui après a été battu durant l’année 2022: 30,7 millions de nouvelles migrations, ce qui représente le triple de celles causées par les conflits et la violence (2020) et 32,6 millions de déplacés pour la même raison  en 2022. D’ailleurs, les zones les plus touchées par des événements catastrophiques tels que des inondations, des cyclones, des séismes, des incendies forestiers, etc. sont l’Asie de l’est et Pacifique ainsi que l’Asie du sud. Le cyclone Amphan a été l’un des désastres les plus dévastateurs dans ces régions, déclenchant plus de 5 millions d’évacuations au Bangladesh, en Inde, au Myanmar et au Bhoutan en mai 2020. Par contre, pour pouvoir immigrer au Canada en tant que réfugiés, les immigrants doivent avoir des motifs politiques et/ou économiques en plus des enjeux environnementaux puisque présentement, le Canada n’accorde pas le statut de réfugié aux immigrants climatiques. Bien évidemment, un grand nombre de ces réfugiés sont venus demander asile au Québec. Cette province est choisie par un grand nombre d’immigrants puisqu’elle a une économie prospère, de nombreuses offres de travail, un système scolaire solide et une grande diversité culturelle. En outre, la sécurité de l’endroit motive également les nouveaux arrivants. L’arrivée de ces gens en grand nombre au Québec cause beaucoup de changements environnementaux, plus particulièrement sur les ressources disponibles et sur l’organisation du territoire. En effet, pour accueillir un si grand nombre de personnes, il est primordial de développer de nouveaux quartiers résidentiels pour y installer les nouveaux arrivants. L’arrivée massive de ces derniers requiert beaucoup de moyens (nourriture, vêtements, eau potable, etc.) pour que l’ensemble de la population (celle qui était déjà sur le territoire et celle qui a immigré) puisse subvenir à ses besoins. Du côté social, l’immigration permet aux habitants du Québec d’être plus sensibilisés à la réalité vécue dans d’autres pays: la qualité de vie dans certaines régions n’est pas aussi bonne qu’au Canada. De plus, l’immigration est un sujet qui suscite différentes opinions selon les différents groupes d’âge. Selon une étude réalisée par Luc Turgeon et Antoine Bilodeau, publiée dans la revue Politique et Sociétés, l’avis partagé par les personnes entre 20 et  30 ans sur les nouveaux arrivés au Québec est plus positif. Ces personnes ont grandi avec des immigrants, donc à leurs yeux ce ne sont pas des étrangers, mais plus des membres de la communauté comme n’importe quel. Ces personnes éprouvent une plus grande ouverture d’esprit. D’un autre côté, les personnes âgées de 50 ans et plus ont un point de vue négatif sur l’immigration. Effectivement, elles craignent de perdre leur culture, leur religion et leur langue. Ce groupe de personnes éprouve plus d’ethnocentrisme, c’est-à-dire qu’elles privilégient le groupe culturel auquel elles appartiennent par rapport aux autres. 

 

Nous avons décidé de faire des sondages auprès des élèves et des enseignants de l’école. Le premier questionnaire est ciblé sur les élèves. L’objectif de ce premier est d’obtenir des informations sur le processus d’immigration des jeunes que nous allons interroger, par exemple, leur pays d’origine, l’année de la migration et la raison pour laquelle eux ou les membres de leur famille ont migré (s’ils le savent et veulent nous le partager). Ensuite, le deuxième sondage est destiné aux élèves et aux enseignants. Il a pour but de connaître la perception que ces deux groupes ont sur les immigrants. Nous espérons relever une différence d’opinion entre le point de vue des adolescents et des adultes. Pour notre hypothèse, nous croyons que notre génération est plus ouverte et a moins de craintes par rapport à l’immigration comparée aux anciennes générations. En effet, avec le dernier sondage, nous tenterons de démontrer le bien-fondé de notre hypothèse et des recherches mentionnées à la fin du deuxième paragraphe.  

Liens utilisés: 

Étude revue Politique et Sociétés : https://www.erudit.org/fr/revues/ps/2021-v40-n1-ps05883/1075745ar/

Réfugiés climatiques 2020 : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1808660/deplacements-migration-climat-desastres

Réfugiés climatiques 2022: https://www.liberation.fr/environnement/climat/en-2022-le-nombre-de-deplaces-climatiques-a-atteint-le-chiffre-record-de-326-millions-de-personnes-20230512_CHX534PTDBGURNY5753XYG7FPM/

Qui sont les réfugiés climatiques: https://ici.radio-canada.ca/carbone/reportage/document/nouvelles/article/1795974/carbone-migration-changements-climatique-environnement-catastrophes-naturelles

 

Laisser un commentaire