Les moyens de transport: lequel est le plus écologique?

Bonjour chers lecteurs/lectrices! Le but de notre projet est de faire des recherches sur les véhicules et leur taux de pollution pour déterminer quels types sont les plus écologiques, mais aussi  lesquels sont les plus utiles et les moins coûteux. Cela va donc nous permettre de faire des changements dans nos habitudes du quotidien et adapter les véhicules les plus écologiques au besoin de tous. L’expérimentation que nous aurions aimé faire était de tester les différents types de véhicules et noter les spécifications de chacun, mais puisque que nous n’avons ni de permis de conduire et ni le budget nécessaire pour mener ces expériences à nous seul, nous avons en premier lieu demandé à notre mentore de nous fournir les données nécessaires concernant la pollution des différents types de véhicules au Québec et pour rassembler les autres données dont nous avions besoins, nous avons fait des recherches sur les trois types de véhicules dont nous avons choisis (essence, électrique et hydrogène). Après avoir récolté les données dont nous avions besoin, nous avons fait différents calculs et placé les résultats sous forme de graphiques afin de pouvoir mieux les comparer les uns aux autres pour savoir lequel était la meilleur option en termes de prix d’essence, de prix moyen d’achat du véhicule, du nombre de bornes et laquelle dégage le moins de dioxyde de carbone (CO2). Nous avons étudié le taux de CO2 que chaque type de véhicule émet, soit à essence, électrique et à hydrogène selon la distance à parcourir et le coût d’appropriation. 

Maintenant, passons aux résultats de nos recherches.

 

 

Dans ce premier diagramme, on peut voir la pollution des différents types de véhicules au Québec en 2019. Les véhicules lourds regroupent les autobus, les autobus scolaires, les camions et les tracteurs routiers. Les camions légers, eux, sont les véhicules qui ont un poids égal ou inférieur à 3500 kg, qui comprennent les véhicules utilitaires sports et multisegments (VUS et VUM), les mini fourgonnettes, les camionnettes (les «pickups») et certains véhicules commerciaux. Les automobiles sont les moins polluantes (8,98 mégatonnes de CO2) et les véhicules lourds, les plus polluants (10,58 mégatonnes de CO2). Les camions légers se situent entre les 2 (9,37 mégatonnes de CO2). Pour information, 1 mégatonne est égale à 1 million de tonnes. Les 3 types de véhicules émettent d’énormes quantités de GES et ce nombre augmente chaque année. Les transports représentent 43,3% des émissions de GES au Québec, c’est pourquoi nous devons repenser notre façon de se déplacer et utiliser des moyens de transports plus écologiques. 

 

 

Dans ce graphique, on peut voir qu’à la production, les véhicules électriques et ceux à hydrogène produisent plus de GES que ceux à essence (10,2T VS 6,7T). Cependant, durant l’utilisation du véhicule, le véhicule à essence devient rapidement plus polluant que les 2 autres. Au bout de 7 ans, le véhicule à essence aura émis 33,2 tonnes de CO2 au total (environ 3,23 tonnes par année) comparé à seulement 10,2 tonnes pour le véhicule électrique. La pollution de ce dernier est émise seulement à la production, étant donné que l’énergie qu’il consomme est propre. Évidemment, ce tableau a été conçu avec les données du Québec, avec de l’électricité propre, donc les données varieront selon le type d’électricité utilisé dans d’autres pays. Ce tableau est une moyenne, donc il se peut que les données changent selon votre kilométrage annuel, le temps que vous gardez votre véhicule et le modèle de voiture. Après 150 000 km parcourus, une voiture électrique émet 65% moins de GES. Pour le véhicule électrique et à hydrogène, la batterie n’est pas recyclée, donc il sera beaucoup moins polluant si cette action est prise et en plus, le Québec est dans la bonne direction pour cela! Pour la voiture à hydrogène, la production d’hydrogène est un peu plus polluante que celle de l’électricité, mais encore une fois, elle peut varier selon la façon dont elle est produite. 

 

 

Dans le diagramme à la droite, les prix moyens des différents types de voitures sont affichés. Évidemment, il existe des véhicules beaucoup plus chers pouvant coûter des millions de dollars, mais nous avons décidé de faire une moyenne pour les véhicules de base, donc les versions standards sans options ajoutées. Les voitures à essence sont les moins chères  (15 000 $ à 50 000 $), suivies par les véhicules électriques (35 000 $ à 65 000 $). Les voitures à hydrogène sont les plus chères (65 000 $ à 100 000 $). Pour les véhicules électriques, il existe des rabais gouvernementaux et fédéraux, allant jusqu’à 5000$ et 8000$, pour un total maximum de 13 000$ (non-inclus dans le tableau). 

 

 

Nous avons aussi comparé le prix des carburants pour chaque type de véhicule, puisque certains sont beaucoup plus dispendieux que d’autres et ils influencent grandement le prix total du véhicule. Nous avons fait les calculs pour les véhicules qui étaient le plus énergivores, ceux qui consomment le plus, et pour les véhicules écoénergétiques, ceux qui consomment le moins. Tous ces calculs ont été faits avec un kilométrage annuel de 20 000 km. Pour l’essence, les consommation moyennes utilisées sont de 7,1L/100km et de 15L/100km. Nous avons choisi le prix actuel de l’essence pour faire notre analyse, soit environ 1,60$/L. Pour l’électricité, les consommations choisies sont de 15 kWh/100 km et de 30 kWh100km, puis le prix de l’électricité est de 0,1093 $/kWh. Finalement, pour l’hydrogène, le prix utilisé est de 18,6 $/kg et les consommations sont de 0,5 kg/100km et de 1,5 kg/100km. Étant donné que les modèles à hydrogène sont peu nombreux, les consommations sont basées sur seulement trois véhicules. On remarque donc que l’hydrogène et l’essence sont extrêmement chers comparativement à l’électricité.

 

 

Maintenant, parlons d’autonomie. Nous avons comparé l’autonomie des 3 types de véhicules dans le diagramme ci-dessus en utilisant les autonomies moyennes de différents modèles. Les voitures à essence ont la plus grande autonomie, suivie par les voitures à hydrogène et les voitures électriques en dernier. Cependant, ces dernières se rechargent la plupart du temps à la maison et elles se rechargent presque toutes les nuits, donc l’autonomie plus basse se fait ressentir seulement au cours des longs voyages.

 

 

 

 

À la suite des études que nous avons menées sur les voitures à essence, électriques et hydrogènes, nous avons pu réaliser que oui, les voitures n’utilisant pas d’essence (électrique et hydrogène) sont bien plus écologiques que les voitures utilisant de l’essence, mais cela a malheureusement un prix. Les prix des voitures « normales » sont en moyenne de 30 000 $, pour électrique la moyenne est d’environ 50 000 $ et pour les rarissimes voitures à hydrogène, les prix de base sont extrêmement élevés ( minimum 65 000 $ ). Sans oublier que les bornes des voitures à hydrogène sont encore peu développées, on en compte seulement 400 dans le monde dont 100 en Allemagne contre 7000 bornes électriques seulement au Québec, sans compter toutes les bornes à domicile. De plus, la fabrication des bornes à hydrogène est en moyenne de 1 million de dollars. En termes de carburant, l’hydrogène est encore une fois plus coûteux que l’essence et l’électricité (l’électricité est la meilleure option des trois). Pour l’environnement, la voiture à essence est plus écologique durant la première année mais après cela, elle devient un véritable déchet roulant comparée à la voiture à hydrogène et la voiture électrique qui eux, produit environ le même nombre de tonnes de CO2. Donc en général, le véhicule électrique est de loin la meilleur car elle est fait partie des moins polluante, des moins chers en termes de carburant, elles compte beaucoup de bornes à travers le monde et son prix de base est situé entre celle de la voiture à essence et celle de la voiture à hydrogène, soit en deuxième place dans notre classement.  

 

Après réflexion, nous avons remarqué qu’au long terme, moins de gaz à effet de serre sont émis dans l’air par les voitures électriques. De plus, le prix du carburant des véhicules à essence est beaucoup plus élevé que celui des voitures électriques. Le prix en général du carburant pour une voiture à essence est d’environ 2000$ par année, tandis que celui de la voiture électrique est de 500$. Ce serait donc plus écologique et moins cher à long terme d’opter pour une voiture électrique. Nous avons aussi partagé nos recherches avec quelques-uns de nos proches qui ont pensé que notre projet était complexe. Ils étaient intrigués par nos résultats obtenus et nous ont trouvé organisé dans nos recherches. Ils ont aussi été surpris par la quantité de gaz à effet de serre que pouvait émettre un seul véhicule à essence pendant une année. Certains ont trouvé que nos recherches allaient potentiellement décider quel sera leur prochain type de voiture.

 

Finalement, nous avons conclu qu’il y a de grands progrès à faire du côté de la société. Nous avons donc quelques propositions à faire concernant l’école et pour la population en général. Premièrement, notre établissement pourrait grandement s’améliorer en ce qui concerne le transport vert. À notre connaissance, la totalité des autobus scolaires qui sont à Neufchâtel sont propulsés au pétrole (essence) ou au propane. Même si le propane émet moins de gaz à effet de serre que le diesel, il reste une ressource naturelle non renouvelable et polluante pour notre planète. C’est pourquoi nous conseillons à l’école d’essayer, d’une certaine façon, d’ajouter des autobus 100% électriques à la flotte existante. Ils seront beaucoup moins polluants et il existe même des subventions pour les compagnies de transport qui veulent s’en procurer, nous vous suggérons donc d’y réfléchir. Nous conseillons aussi à nos proches et à toute la société de prendre le transport en commun s’il est possible pour eux. Il serait aussi favorable de se pencher vers le covoiturage ou les services de location de voiture comme Communauto. Ce service permet de louer une voiture hybride ou électrique à travers des milliers dans la ville pour le temps que vous voulez, allant d’une heure à plusieurs journées. Sinon, il faudrait penser à acheter un véhicule électrique comme prochain véhicule. Dans le futur, nous espérons que chaque foyer en aura un, mais cette transition prendra plusieurs années. Les batteries sont de plus en plus recyclées et, par le fait même, le véhicule est de moins en moins polluant! Nous savons qu’ils ne sont pas donnés pour tout le monde, mais les prix baissent d’années en années et, comme nous l’avons dit auparavant, il existe des rabais gouvernementaux pour une grande partie des modèles. Aussi, n’oublions pas que la vente de véhicules à essence sera interdite dès 2035 au Canada!

Texte écrit par Félix Mercier, Vincent Thibault, Jean-Simon Picard et Charles Corriveau

 

 

Médiagraphie:

  • LACROIX PAGEAU, Camille. Stagiaire en sciences physiques à la direction expertise en réduction des émissions G.E.S. Gouvernement du Québec: Ministère de l’environnement. Québec (Québec). 24 janvier 2022.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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