L’impact du lithium

En 2035, il sera illégal de vendre une voiture à essence. Elles seront toutes remplacées par les voitures électriques. Mais est-ce vraiment la solution? On nous dit souvent que ce type de voiture est la solution. Sauf que ce sont d’énormes gouffres financiers que le gouvernement investit dedans et investit dans les compagnies productrices de lithium au Québec. Parmi celles-ci, il y a Nemaska. Ce texte porte sur les effets que comporte la production des ressources nécessaires à la production du lithium. La façon que nous souhaitons présenter nos recherches sera probablement sous la forme d’un kiosque qui servira à montrer et à expliquer les résultats de nos recherches. Au cours de ce texte, nous allons explorer plusieurs facettes de cette industrie. Nous voulons, lors de l’exposition, démontrer d’une façon originale qu’électrique ne veut pas automatiquement dire que ce n’est pas polluant. Nous pensons faire une analogie avec la cigarette électronique. Populaire chez les jeunes et inoffensive au premier abord, mais tout aussi néfaste. Nous croyons expliquer que le mot <électrique> ne fait que cacher les inconvénients.

Nemaska et la pollution

 

La collecte du lithium n’est pas aussi verte qu’on le pense. La récolte de cette ressource nécessite une panoplie de machines. Avez-vous déjà vu les machines que l’on utilise pour miner?

 

Vous l’aurez compris, ces machines ne fonctionnent pas avec de l’électricité. Elles utilisent plutôt de l’énergie fossile. Pourtant, c’est exactement ce qu’on essaye d’éviter avec nos voitures électriques. En plus, le lithium doit passer par plusieurs phases de transformation pour finalement être utilisable. Celles-ci utilisent d’énormes quantités d’eau et ensuite il faut transporter les ressources, et bien sûr, c’est très polluant. Maintenant que l’on sait que la demande en lithium est sur le point d’exploser, les compagnies s’en viennent au Québec, tout près de Montréal pour effectuer leurs petites affaires. Cela a pour conséquence d’exproprier plusieurs personnes. Donc prendre les gens et les envoyer très loin pour libérer la place pour les machines. C’est vrai que le Québec est très riche en lithium, mais est-ce que c’est vraiment la meilleure solution pour notre population?

 

Au cours de notre projet, nous aimerions savoir si la voiture électrique est vraiment la solution miracle. S’il s’avère que ce n’est pas le cas, nous dirigerons nos recherches vers d’autres pistes de solution. 

 

Les voitures électriques

 

Toutes ces informations décrites précédemment nous mènent à un autre point essentiel. C’est celui des automobiles électriques, car plusieurs personnes pensent que les voitures électriques vont être révolutionnaires et que la loi sur la prohibition des voitures à essence en 2035 est correcte sans s’en informer. Ce qui cause l’agrandissement de ceux-ci sur le dos des personnes qui ne s’informent pas, car elles sont si polluantes à la production que cela revient au même qu’elles voitures à essence, sur l’aspect de la pollution. C’est pourquoi c’est important d’informer la population de la gravité de la production des voitures électriques. Toute la production des batteries principalement comme décrit plus haut, la pollution qu’entraîne l’établissement des bornes électriques, l’expropriation d’habitants pour les mines fait que la solution supposée miracle ne l’est pas réellement avec des recherches. La grosse conséquence des voitures électriques est la pollution qui est réduite, mais qui n’a pas disparu. Les G.E.S sont grandement diminués, cependant la quantité d’hydroxyde de lithium est énorme. Par exemple, les voitures électriques Tesla contiennent 50 kg d’hydroxyde de lithium. C’est énorme, cela coûte excessivement cher et l’extraction pollue beaucoup à cause des moyens utilisés pendant l’extraction et les combustibles fossiles utilisés pour faire fonctionner les machines. De plus, à cause de la double protection du minerai à la mine de Nemaska, on doit utiliser plus de moyens encore pour la deuxième protection. La monopolisation des voitures électriques sur le marché va sûrement faire un peu de bien aux changements climatiques, mais il va falloir trouver des moyens plus écologiques pour pouvoir réellement changer quelque chose dans le monde. 

 

 

 

https://comexqc.ca/fiches-de-projet/projet-whabouchi-developpement-exploitation-dun-gisement-spodumene-territoire-baie-james/ https://nemaskalithium.com/fr/communaute/ 

 

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-06-30/une-relance-qui-coute-cher-pour-nemaska-lithium.php 

 

https://s3.ca-central-1.amazonaws.com/ehq-production-canada/bf9368b8f85897fb5f85b3b0867fc27a20bd7157/original/1655153182/c3797608d0df5bc48644b4fa1703bbf8_NELI02_Fiche_NemaskaLithiumEnBref_20220612.pdf?1655153182

https://nemaskalithium.com/fr/investisseurs/communiques-de-presse/

1 réflexion au sujet de « L’impact du lithium »

  1. Bonjour! Votre sujet est très intéressant. Je vous félicite en particulier pour votre intérêt à creuser plus loin que les phrases accrocheuses (du style « les voitures électriques ne polluent pas ») dans le contexte de crise écologique.

    Si je peux me permettre un commentaire, c’est qu’en ce moment, votre sujet est très large et ambitieux. En particulier, toute la question des activités minières pour l’exploitation des métaux rares et autres métaux nécessaires pour les objets technologiques (ex. le lithium) pourrait très bien faire un projet en soi. Par exemple, pas plus tard que cette semaine, le gouvernement canadien annonçait son intention de « simplifier l’exploitation des minéraux rares » (https://www.lapresse.ca/affaires/2022-12-09/ressources-naturelles/ottawa-veut-simplifier-l-exploitation-des-mineraux-rares.php ). On peut se douter que ce sera parfois en « simplifiant » les processus d’approbation environnementale…
    Bref, sans même parler directement de la voiture électrique, il y a beaucoup de choses à discuter et explorer concernant l’exploitation de ces ressources.

    À l’opposé, si vous souhaitez vous concentrer sur la voiture électrique, il y a plein d’autres éléments que la fabrication de la batterie (qui reste importante, bien sûr!) à considérer. Par exemple, la _source_ d’énergie électrique est cruciale : au Québec, le coût en carbone de notre électricité est relativement faible, mais quelqu’un aux États-Unis a de fortes chances de recharger sa voiture avec de l’électricité produite par une centrale au gaz ou au charbon, ce qui rend le même déplacement en voiture électrique bien plus polluant. Autre exemple : même si une voiture électrique n’émet (d’elle-même) du CO2, elle émet autant de contaminants tels que des particules fines (provenant de l’usure des pneus et des freins) qu’une voiture à essence. Beaucoup considèrent aussi que le problème est le phénomène de « l’auto solo » (qui force les gouvernements à construire énormément d’infrastructures routières, ce qui pollue et occupe beaucoup d’espace urbain), et l’auto électrique ne fait rien pour régler ça.
    D’un autre côté, plusieurs études tendent à suggérer qu’il peut quand même y avoir un gain environemental net à utiliser une voiture électrique, si on considère l’ensemble de son cycle de vie (exemple cette initiative provenant de Équiterre : https://www.roulonselectrique.ca/fr/guide-du-vehicule/pourquoi-rouler-electrique/meilleur-bilan-environnemental/meilleur-bilan-environnemental/ ).

    Bref, je vous bombarde de liens et de pistes de recherche parce que vous avez l’air d’une super équipe et que je trouverais dommage si vous deveniez trop « éparpillés » : je pense que vous avez la capacité de faire une belle recherche approfondie et ce serait dommage si finalement vous ne faisiez que gratter la surface. Donc je vous suggérerais de vous concentrer soit sur la production minière et les processus de fabrication de ces produits technologiques, soit sur l’auto électrique dans son entièreté. Après, c’est votre projet, vous en faites ce que vous voulez, moi je vais vous suivre de toute façon 🙂

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