L’importation alimentaire au Québec

Pourquoi avoir choisi ce sujet- là?

Depuis des années et des années, le Québec, notre belle province, importe des produits venus du monde extérieur visant, en partie, à une augmentation économique. Pourtant, plusieurs Québécois et Québécoises n’ont pas nécessairement la connaissance du voyage qu’effectue une marchandise expédiée directement vers sa destination: Canada, Québec. Or, chers lecteurs, vous êtes-vous déjà questionnés sur le sujet de l’importation alimentaire au Québec? Notamment, c’est durant la fameuse pandémie du coronavirus, covid-19, que cette notion de mondialisation et d’autonomie alimentaire repris le fil des conversations de la population. L’autonomie est un grand mot menant souvent à une multitude de discussions, puisque ce terme peut être utilisé autant au niveau fédéral que provincial, pouvant mettre en valeur d’un côté, la création d’un pays, et de l’autre, une collaboration entre nous, habitants du Québec, et nos agriculteurs. Et bien, pour ne pas trop en ajouter, écrire cet article vise en majorité à vous faire comprendre le monde de l’importation dans notre province. Quelles sont les répercussions de l’importation à l’échelle planétaire? Est-ce qu’il existe des solutions simples et concrètes pour remédier aux nombreux problèmes liés à cela? Que pouvons -nous faire en tant que citoyens/citoyennes pour régler ces problèmes?  Dans notre article, l’expédition des aliments importés ici, au Québec, vous sera expliquée en détail et ce sujet vous sera assurément mieux compris.

 

 

Impacts de l’importation

Comme vous le savez probablement, le CO2 est un gaz très nocif pour l’environnement de notre planète. Il faut réduire l’émission de ce fléau à tout prix. Pour cela, limiter la quantité d’aliments importés de l’étranger jusqu’au Québec aiderait énormément pour cet objectif. En effet, vous ne savez pas à quel point l’importation alimentaire aide la propagation du dioxyde de carbone. Prenons un exemple très simple: les fraises. Durant l’hiver, elles sont importées des États-Unis, alors que l’été, elles sont produites dans notre province. La distance pour transporter ces fruits de l’île d’Orléans jusqu’au IGA est beaucoup moins élevée que celle des de notre cousin américain jusqu’à l’épicerie québécoise. C’est simple: la ville de Québec est située à 37 km de l’île d’Orléans, contre 5032 km de la Californie (qui est notre principale source d’importation de fraises au Québec). C’est 136 fois plus long de les faire venir de là-bas! Imaginez la quantité d’essence que cela prend pour déguster des fraises américaines quand on la compare à celle venant de notre province. L’écart de la quantité de gaz à effet de serre est colossal entre les deux lieux de production. À cause de cela, être nos propres producteurs toute l’année  permettrait de diminuer les conséquences négatives du dioxyde de carbone, telles que le réchauffement climatique et la fonte des glaciers (cette fonte entraînera ensuite une élévation du niveau de la mer). D’ailleurs, parlons-en de ce destructeur d’atmosphère. Grâce à la pollution de l’air et au réchauffement qu’il entraîne, les chances de développer certains cancers vont augmenter. De plus, la quantité de précipitations pourrait potentiellement accroître dans toutes les régions du Canada, excepté certaines du sud où ce serait plutôt une réduction qui serait observée. En bref, il faut vraiment réduire les émissions de GES, notamment en limitant la distance pour transporter nos aliments jusqu’à nos commerces.

 

 

Solutions pour remédier à ces problèmes

Comme un vieux dicton dit: chaque problème a une solution. Cela n’est pas une exception dans notre cas, car il existe une panoplie de manières de régler cette situation. Avec de la détermination, tout est possible! Voici quelques pistes.

 

Favoriser les produits d’ICI

En particulier durant la période de cette « merveilleuse » pandémie, plusieurs Québécois et Québécoises ont décidé de s’intéresser et de chercher en profondeur sur les « Aliments du Québec », aussi mentionnée « Aliments préparés au Québec ». Manger local est une action que la population devrait inclure dans ses habitudes alimentaires, même durant l’hiver québécois, considéré comme la période la plus compliquée pour s’adapter à ce moyen de consommer des produits. Effectivement, lorsque nos hivers arrivent, les avantages nutritionnels de s’alimenter localement sont souvent délaissés ou même totalement oubliés. Pourtant, adhérer à ce mouvement économique peut permettre de consommer des aliments locaux plus frais, réduire notre empreinte écologique, encourager l’économie locale et, bien évidemment, se rapprocher de nos agriculteurs et producteurs de la province. En effet, acheter de la nourriture ayant un emballage avec un logo « Aliments du Québec » aux supermarchés supporte aussi les agriculteurs de Québec qui sont, sans avoir honte de le dire, le futur de notre alimentation. De plus, les produits locaux subissent moins de traitements que les aliments transportés sur de grandes distances. Or, le geste ne suit pas toujours la parole! Certains trouvent comme excuse que notre marchandise est plus chère, mais ce n’est pas le cas dans toutes les situations. D’autres disent qu’ils vont adhérer à ce projet provincial, mais il y a souvent un décalage entre le dire et le faire. Heureusement, déjà 67 % des Québécois prennent toujours ou souvent en compte les logos des marques de certification locale quand ils font l’épicerie. C’est un bon début, mais ne trouveriez-vous pas IN-CRO-YA-BLE de pouvoir dire que nos assiettes sont uniquement constituées de produits préparés dans notre belle et magnifique province? Selon nous, l’effort nécessaire à appliquer est plus que récompensé.

 

Culture en serre

La culture en serre permet au producteur québécois de faire pousser des légumes et des fruits tout au long de l’année. Cette méthode est 10 fois plus productive que dans les champs. L’environnement fermé d’une serre permet une meilleure gestion des insectes nuisibles donc l’utilisation des pesticides est moins présente ce qui est bénéfique, car les incidents sur le système nerveux sont très néfastes. Par exemple, une exposition à trop long terme peut amener à une intoxication, des vomissements, une incapacité à respirer, un cancer et dans certains cas la mort. Ensuite, ces produits sont mauvais pour l’environnement, car une fois dans le sol ils peuvent se disperser et contaminer des lacs et rivières à proximité.  Au Canada ce n’est pas possible de faire de la culture à l’extérieur durant environ 5 mois à cause de l’hiver et du froid ainsi que les grosses tempêtes. Les serres assurent un environnement climatique qui protège les plantes contre les faibles ou hautes températures, les fortes pluies et les vents violents. Au Québec il y a 624 entreprises avec en tout 151 hectares et tout cela rapporte 191 millions de $ , selon des données de 2021 de l’industrie de la serriculture au Québec. De ce fait, il y a 69 hectares qui sont consacrés aux tomates, 42 hectares de concombres, ce sont les deux plus populaires. En bref, la culture en serre permet de reproduire un climat idéal pour les plantations en même temps de diminuer l’utilisation des pesticides.

 

Notre expérimentation

Quoi de mieux pour tester une méthode qu’une expérimentation? Eh bien c’est ce que nous allons faire pour tester la culture en serre. En effet, nous allons faire pousser un plant de tomates dans une serre pour voir à quel point celle-ci est efficace contre les intempéries de l’hiver québécois. Bien évidemment, cela ne se fera pas à l’intérieur, mais bien dehors.

 


La Médiagraphie

Le Devoir, L’assiette québécois, https://www.ledevoir.com/documents/special/2020-08-10-mondialisation-et-alimentation/index.html. (consulté le 30 novembre 2022)

Carboneutre, L’impact de l’importation des alimentshttps://www.carboneutre.ca/limpact-de-limportation-des-aliments/. (consulté le 18 novembre 2022)

Gouvernement du Canada, Émissions de gaz à effet de serre: facteurs et incidents, https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/services/indicateurs-environnementaux/emissions-gaz-effet-serre-facteurs-incidences.html. (consulté le 27 novembre 2022)

Le Devoir, La grande valse alimentairehttps://www.ledevoir.com/environnement/583870/la-grande-valse-alimentaire . (consulté le 27 novembre 2022)

Complètement POIREAU,  Les avantages de manger local toute l’année et nos trucs pour y arriver, https://www.completementpoireau.ca/articles/avantages-trucs-manger-local-au-quebec. (consulté le 26 novembre 2022)

Aliments du Québec, Pourquoi adhérer?https://www.alimentsduquebec.com/fr/pourquoi-adherer/. (consulté le 26 novembre)

L’Union des producteurs agricoles, L’achat local : une responsabilité qui incombe à tous!, https://www.upa.qc.ca/citoyen/centre-des-communications/dossiers-thematiques/lautonomie-alimentaire-ca-se-cultive-ensemble/lachat-. (consulté le 30 novembre 2022)

La Presse, Peu d’aliments québécois dans nos assietteshttps://www.lapresse.ca/actualites/national/201106/24/01-4412402-peu-daliments-quebecois-dans-nos-assiettes.php#. (consulté le 27 novembre 2022)

Québec, Culture des fruits et légumes de serre (serriculture), https://www.quebec.ca/agriculture-environnement-et-ressources-naturelles/agriculture/industrie-agricole-au-quebec/productions-agricoles/culture-fruits-legumes-serre-serriculture. (consulté le 27 novembre 2022)

L’Encyclopédie Canadienne, Culture en serre, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/culture-en-serre. (consulté le 29 novembre 2022)

Gouvernement du Canada, Importations d’aliments, https://inspection.canada.ca/importation-d-aliments-de-vegetaux-ou-d-animaux/importation-d-aliments/fra/1526656151226/1526656151476. (consulté le 27 novembre 2022)

2 réflexions au sujet de “L’importation alimentaire au Québec”

  1. Bonjour belle équipe!

    Vous avez bien raison! Rares sont les personnes qui savent réellement le trajet que font les produits avant d’arriver chez nous. Votre expérimentation me semble très pertinente. L’hiver est en effet un gros défi pour la consommation locale des Québécois. Si cela fonctionne, on pourrait même croire que les Québécois auraient l’opportunité de faire pousser certains légumes chez eux, même en hiver. Pensez-vous que cela serait une bonne solution pour diminuer les importations de légumes? Quels en seraient les impacts (économiques, environnementaux, sociaux)? Il serait intéressant d’obtenir l’avis d’un agriculteur québécois qui produit des tomates en serre (et même des conseils pour faire pousser votre plant de tomates cet hiver).

    On sent bien votre amour pour le Québec et les produits québécois. Vous semblez avoir trouvé un sujet qui vous passionne. J’ai hâte d’en lire davantage.

    À la prochaine!

  2. Un texte dynamique qui met bien la table.
    Suggestion pour votre expérimentation:
    .faire goûter un fruit ou un légume d’importation ex; fraise de la Californie et une fraise d’ici.
    .proposer des alternatives autres que de cultiver soi-même. Par exemple, congeler fruits et légumes pour en acheter moins ou pas du tout en hiver. Au moment d’abondance, partager une cuisine avec des ami.es et préparer des repas en grande quantité et congeler.
    Vous comprenez l’idée.

    c

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