Une production destructrice: la face cachée du coton

En raison de nos activités industrielles exponentielles, notre chère planète souffre dangereusement. Dans tous les coins du globe, l’augmentation des gaz à effet de serre provoque un réchauffement climatique monstrueux qui fait plus que des ravages. Plusieurs questionnements voient le jour dans nos esprits, alors que chacun tente de comprendre et d’agir face à ce problème qui pourrait un jour mener à notre perte…

Pour notre part, le secteur du textile et de la mode est un champ d’intérêt qui rallie tous les membres de notre équipe, et dont l’ impact environnemental a évidemment été soulevé. Alors que l’on souhaitait découvrir les effets néfastes de la production de masse de vêtements, nous nous interrogions également sur la pollution créée par le transport des produits fabriqués.

Nous avons alors remarqué l’un des piliers de l’industrie du vêtement, c’est-à-dire la culture du coton. Plusieurs interrogations sur ce point nous ont interpellés. En quoi ce commerce est-il nocif pour mère Nature? En quoi les effets négatifs affectent-ils les humains?

Au préalable, la culture du coton représente environ 16% de l’utilisation mondiale de pesticides. Ces produits chimiques constituent de grandes menaces pour l’espèce humaine: plusieurs d’entre eux sont déversés d’un avion qui parcourt le ciel, et donc polluent également l’atmosphère et les cours d’eau des alentours sur leur chemin. De ce fait, les populations restant sur le territoire où est cultivé le coton sont grandement affectées par ces déversements, qui peuvent mettre en danger leur propre bien-être, puisque certains de ces pesticides ont des propriétés cancérigènes et occasionnent de nombreux troubles de santé. De plus, ceux-ci diminuent également la fertilité des sols qu’ils touchent, ils tuent des insectes et des animaux, impactant aussi la biodiversité, et la liste de leurs impacts négatifs ne fait que s‘allonger. Il est incontestable que ces produits sont extrêmement nuisibles, autant pour l’environnement que pour les humains.

Cependant, comme si ce n’était pas assez, la culture du coton présente de nombreux autres désavantages écologiques. En effet, le coton nécessite une quantité d’eau monstrueuse afin de pousser. Selon l’organisation WWF (World Wildlife Fund, ou Fonds Mondial pour la nature), la transformation d’un seul kilogramme de coton nécessitent jusqu’à 20 000 litres d’eau. Sachant qu’une piscine de 15 pieds contient environ la même quantité d’eau et qu’il faut 500 g de coton pour fabriquer un chandail régulier, ces données illustrent une réalité tout simplement catastrophique pour notre planète.

C’est donc pourquoi, au cours de ce projet, nous nous pencherons principalement sur la question des alternatives disponibles (et relativement possibles) pour bonifier l’industrie actuelle. Ainsi, lors de nos futures recherches, nous souhaitons découvrir les possibilités qui s’offrent à nous afin de contrer le problème qu’est la surproduction de cette matière première. Au cours de notre expérimentation, nous tenterons également de comparer divers produits utilisés en mode (autres que le coton, évidemment), et ce, autant sur le niveau économique que par rapport au confort et à la beauté qu’apportent les vêtements.

Pour ce faire, nous chercherons de multiples compagnies québécoises offrant des produits écologiques, puis nous les visiterons (s’il est possible de le faire). Par produits écologiques, il est alors question d’articles qui sont habituellement faits de coton, mais que nous trouverons fabriqués à partir d’autres matières. Par exemple, il pourrait s’agir de chandails, de couvertures, d’espadrilles, de serviettes de bain, etc. Ainsi, nous pourrons comparer ces objets meilleurs pour l’écosystème avec d’autres (en coton) que nous possédons déjà. Nous entreprendrons ces démarches afin de mettre en lumière les possibilités qui s’offrent aux personnes de notre entourage (nos camarades de classe, nos amis, notre famille, etc.) pour sauver notre belle planète en améliorant leur choix en tant que consommateur. Revenez en janvier pour voir le fruit de nos recherches!

SOURCES:
ECOLOCO. L’impact écologique du coton traditionnel, Textiles: info et entretien, 5 novembre 2017, https://www.ecoloco.ca/blogs/news/limpact-ecologique-du-coton-traditionnel. (Page consultée le 25 novembre 2021).
GAIA & DUBOS. Le coton est la fibre la plus polluante au monde, 24 novembre 2015. https://www.gaiaetdubos.com/blogs/blogue-de-gaia-dubos/69452229-le-coton-est-la-fibre-la-plus-polluante-au-monde. (Page consultée le 25 novembre 2021).
POPOVIC, Darko. L’industrie du textile détruit notre monde, Chanvre du Québec, 5 décembre. https://www.chanvrequebec.com/blog/vetement/industrie-du-textile-detruit-notre-monde/. (Page consultée le 25 novembre 2021).

 

 

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