Des toxines dans nos sushis!

Depuis plusieurs décennies, les océans et les cours d’eau de notre planète sont grandement affectés par les activités polluantes de l’humain. Plusieurs espèces marines sont donc également touchées, comme le saumon sauvage, un poisson très présent dans notre alimentation. Ses principales menaces sont les fermes d’élevage de saumon et le micro plastique. L’empoisonnement des saumons nous inquiète, parce que cela aura un impact dans notre alimentation. De plus, il y a plusieurs salmonicultures  au Canada, donc nous sommes concernées par le problème.

Premièrement, les fermes d’élevages de saumon, aussi appelées salmonicultures, sont des endroits dédiés à la reproduction et à la production intensive de saumons. Dans la plupart des cas, le poisson se fait aussi injecter certains produits qui le rendent plus résistant et gros, ce qui fait de lui un organisme génétiquement modifié (OGM). Ces élevages intensifs peuvent engendrer plusieurs problèmes de santé pour les saumons sauvages et la nôtre. En effet, cela attire les poux de mer, des infections contagieuses, de l’anémie et ils contiennent même des polluants cancérigènes pour l’être humain. De plus, il n’est pas rare que les éleveurs utilisent des pesticides pour chasser les parasites de leur ferme. Les biologistes commencent à craindre que ces produits toxiques se retrouvent dans le plancton et d’autres petites vies marines. Cela affecterait toute la chaîne alimentaire. D’ailleurs, des chercheurs ont retrouvé des pesticides illégaux dans des saumons d’aquaculture au Nouveau-Brunswick. Le Canada se trouve parmi les douze plus grands producteurs au monde sur l’échelle des pays producteurs de poisson d’élevage. Même s’il se trouve très haut dans cette liste, le Canada n’est pas le seul pays à produire du saumon de cette manière. La Norvège, le Chili, L’Écosse et plusieurs autres régions ont recours aux salmonicultures. C’est donc un problème d’échelle internationale. Pour réduire les impacts négatifs des salmonicultures, les éleveurs devraient utiliser des produits mieux adaptés et de meilleure qualité pour traiter l’eau et les poissons. Ils minimiseraient alors les effets des fermes de saumons sur l’environnement naturel et les risques de maladie chez ces saumons et chez les humains les consommant.

Deuxièmement, le micro plastique est présent partout dans les océans, sur les plages et au plus profond des abysses. Ils font jusqu’à 5 mm de grosseur et ont différentes formes. Ces minuscules particules ont été retrouvées dans l’estomac de plusieurs animaux aquatiques, dont les saumons. Le micro plastique provient de déchets humains qui se désintègrent dans l’eau. Elles sont si petites qu’elles sont souvent confondues par les saumons pour des crustacés ou autres petits êtres aquatiques ou même ingurgités par accident. Avaler ces particules peut bloquer le tractus gastro-intestinal, c’est-à-dire le conduit de transport des aliments chez les poissons, et causer la mort de milliers de saumons. En plus d’être nocives pour la santé des poissons et d’autres espèces marines, les nanoparticules sont également toxiques pour l’Homme et mauvaise nouvelle, elles peuvent se retrouver jusque dans notre assiette via le saumon et d’autres animaux aquatiques et créer plusieurs problèmes de santé chez l’humain. En effet, selon une étude de 2021, le micro plastique peut s’accrocher aux parois des globules rouges, ce qui limite leur capacité à transporter l’oxygène dans notre corps. Alors? Avez-vous vraiment envie de manger du plastique? Eh bien personnellement, nous préférons passer notre tour!

En conclusion, les salmonicultures mettent en danger la population de saumon de la planète et le micro plastique provoque la mort de plusieurs animaux aquatiques, dont ces poissons, et crée également des problèmes graves de santé chez les humains. Nous pensons qu’il serait grandement temps de commencer à prendre soin de nos océans avant qu’il ne soit trop tard. Dans notre expérimentation, nous aimerions prouver que la plupart des gens n’ont pas conscience des problèmes liés au saumon qu’ils consomment.