Pour commencer, nous avons fait un sondage auprès de 100 personnes à l’école de Neufchâtel. Ce sondage consistait à savoir la consommation de saumon et s’ils savaient d’où provenait-il? Nos questions étaient les suivantes: Combien mangez-vous du saumon par mois? Savez-vous d’où provient le saumon que vous mangez (élevage ou sauvage)? Avez-vous l’impression que le saumon que vous mangez est bon pour la santé? Cette petite expérimentation s’est très bien déroulée. Avec nos données, nous avons découvert que beaucoup mangeaient 1 à 5 fois de saumons par semaine, sans compter les autres poissons. Environ le ¾ ne savait pas d’où ils provenaient, et le 2⁄3 pensait que c’était santé. Avec ces informations, nous avons pu déduire que beaucoup ne savaient pas les enjeux reliés aux saumons. Une chose très inquiétante de nos jours.
Par la suite, avec ce sondage, nous avons pu déterminer la quantité de plastique dans notre assiette qu’on ingère par semaine. Notre but était de démontrer aux personnes l’impact du micro plastique dans les saumons. Le micro plastique est présent partout dans les océans, sur les plages et au plus profond des abysses. Ils font jusqu’à 5 mm de grosseur et ont différentes formes. Ces minuscules particules ont été retrouvées dans l’estomac de plusieurs animaux aquatiques, dont les saumons. Le micro plastique provient de déchets humains qui se désintègrent dans l’eau. Elles sont si petites qu’elles sont souvent confondues par les saumons pour des crustacés ou autre petit êtres aquatiques ou même ingurgitées par accident. Avaler ces particules peut bloquer le tractus gastro-intestinal, c’est-à-dire le conduit de transport des aliments chez les poissons, et causer la mort de milliers de saumons.
En effet, dans nos poissons d’élevage, il y a plusieurs polluants cancérigènes, ce qui les rend dangereux pour la santé humaine. Ce que la plupart des personnes ignorent, c’est que même le saumon sauvage est mauvais pour la santé. En effet, nos déchets en plastique se retrouvent souvent dans l’eau. Les pauvres petits poissons qui y habitent n’ont pas d’autre choix que de les manger, et en raison des chaînes de causes et conséquences que nous aimons tant, c’est nous qui les mangeons. Ces particules s’accrochent ensuite à nos globules rouges et limitent notre capacité à transporter l’oxygène dans notre corps.
La conclusion que nous avons pu effectuer avec les résultats de notre expérimentation et de nos recherches est que nous pensons tous que nous mangeons santé en consommant du saumon, mais peu importe qu’il soit sauvage ou qu’il provienne d’élevage, ce poisson est nocif pour la santé. La solution au problème serait de moins polluer nos cours d’eau pour que les poissons sauvages ne soient plus contaminés par le micro plastique et donc que le saumon sauvage ne soit plus dangereux à consommer. Pour le saumon d’élevage, les éleveurs devraient faire plus attention aux produits qu’ils utilisent.