Une des plus importante partie de notre projet était l’expérimentation. Nous avions prévu aller dans un laboratoire afin de faire une activité d’identification de différents insectes, mais finalement, nous n’en avons pas eu la possibilité. À la place, notre équipe a décidé de faire des recherches sur les différentes techniques de médecine qui sont possibles grâce aux insectes et, donc, moins polluantes . Nous avons comparés les différentes techniques pour la médecine légale ainsi que pour la médecine traditionnelle.
Premièrement, pour la médecine légale, nous nous sommes intéressées à la décomposition et datation des cadavres. En effet, les insectes sont beaucoup utilisés dans des enquêtes criminelles pour connaître le moment exact de la mort d’un individu. Nous avons, lors de notre expérimentation, comparé l’utilisation de ces petites bêtes pour la médecine légale avec d’autres pratiques. Le refroidissement du cadavre en est d’ailleurs un bon exemple et cela consiste à analyser la température du corps, la température ambiante et le poids du défunt corps. À l’aide de ces informations, les spécialistes peuvent déterminer l’heure exacte de la mort. Les spécialistes ont aussi pu constater que lors de la phase de l’autolyse, le potassium des cellules est libéré et celui-ci peut être analysé pour dater un corps de manière fiable. L’autolyse est la rupture de la membrane des cellules sous l’effet de transformations biochimiques. Les médecins légistes prélèvent une partie de la substance qui compose l’œil afin de vérifier la quantité de potassium présente et dater le défunt. Par contre, cette dernière manière de dater un corps n’est pas la meilleure car le potassium expulsé de l’œil peut avoir des conséquences néfastes sur la germination et la croissance des plantes s’ il se retrouve en trop grande quantité. Finalement, les insectes aident énormément les spécialistes du médico-légale pour comprendre les circonstances et le moment de la mort d’un cadavre. On appelle cette technique l’entomologie médico-légale. Plusieurs sortes d’invertébrés sont attirées par les odeurs que dégage un corps en décomposition et chaque espèce est attirée lors d’une phase précise. En observant quels types de bestioles se trouvent sur le cadavre, les spécialistes peuvent facilement déterminer l’instant de la mort de l’individu. Cette dernière méthode est plus efficace et meilleure, car les autres techniques ne peuvent plus être utilisés après 48h tandis que l’utilisation des insectes peut se faire de quelques jours à plusieurs mois et cela reste tout de même très précis. Donc, l’utilisation de l’entomologie criminelle est beaucoup moins néfaste que celle du potassium pour les spécialistes du médico-légale. Deuxièmement, ces invertébrés sont très importants dans la médecine traditionnelle. Lors d’études portant sur l’ethnopharmacologie, qui est l’étude scientifique de matières végétales, minérales ou animales, les spécialistes ont affirmés que certaines substances provenant d’insectes sont utilisées contre une maladie qui cause plus de 10 000 morts, par année, en France. De plus, ces substances pourraient apporter une solution contre les cancers, ce qui serait un moyen beaucoup plus naturel et moins polluant que la chimiothérapie. Aussi, les Égyptiens utilisaient même les pattes des araignées, des scorpions et des fourmis pour faire des points de sutures et refermer les plaies. Le fait que les larves et les nymphes de certains insectes soient capables de tuer les bactéries en évitant que celles-ci développent une quelconque résistance, comme le variant Omicron face aux vaccins, est un gros avantage comparativement à l’administration d’antibiotiques ou de vaccins. L’utilisation des asticots est aussi très répandue pour le nettoyage des plaies. Les dermatologues pratiquent de plus en plus cette méthode car elle est efficace et très rapide, soit de deux à quatre jours. Finalement, les venins des scorpions et de certaines araignées sont beaucoup utilisés par les Chinois et ce depuis longtemps. Accompagnés de plantes médicinales, ceux-ci peuvent traiter les convulsions chez les enfants, les maladies du système nerveux, les problèmes articulaires, les tumeurs et même le tétanos. Et oui, les insectes peuvent soigner aussi bien que les médicaments synthétiques et, en plus, ils ne sont pas nocifs pour l’environnement!
Pour conclure, notre expérimentation a bien fonctionné parce que notre but était d’en apprendre plus sur les bienfaits des insectes pour la médecine légale et traditionnelle et nous en avons appris davantage que ce que nous pensions. Ces recherches nous ont démontré que cette population est bien plus importante et utilisée que nous estimions. Cette expérience nous a aussi appris que même les êtres vivants les plus petits avaient une fonctionnalité dans le développement de la médecine. Nous avons pris conscience que peut de gens savent réellement quels sont les utilités de ces bestioles et nous voudrions sensibiliser la population sur les bénéfices qu’ils procurent. De multiples actions peuvent être mises en place pour sauvegarder un milieu propice à la multiplications de ces invertébrés indispensables et nous pensons que c’est important de prendre conscience que l’humain détruit beaucoup leurs habitats. Vous pourriez faire une grande différence seulement en bougeant une araignée au lieu de l’écraser ou même en arrêtant de capturer des papillons et des abeilles et les laisser mourir dans un pot. Nous proposons aux médecins d’utiliser, aussi souvent que possible, les insectes à titres de médicaments ou d’enquêtes criminelles, parce que ces techniques sont beaucoup plus saines pour l’environnement.
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