Les alternatives de la viande

  • Depuis plusieurs années, beaucoup se questionnent sur l’impact de la viande sur notre société et notre environnement. Certains disent même que sa production nuit à notre environnement de façon drastique.La viande a beaucoup plus d’impact sur la société que l’on ne le pense. Pour pouvoir nourrir nos animaux il nous faut beaucoup de céréales et de légumineuses, ce qui entraîne à une hausse du taux de déforestation. On estime que 65 % du déboisement de l’Amazonie est dû aux grands champs que l’on doit construire pour permettre de nourrir les cochons, les volailles et le bétail.  Aujourd’hui, les productions animales mobilisent plus de 80 % des terres agricoles, des terres qui ne sont plus boisées et qui stockent donc moins de carbone . La consommation excessive de viande, typique des sociétés occidentales, favorise donc l’émission de gaz à effet de serre et le changement climatique. Nous avons fait le choix de ce sujet afin de sensibiliser les gens aux petits maux ,facilement évitables, qu’ils causent à l’environnement. Par petits maux on sous-entend les gestes comme: acheter des pièces de viande suremballées ou même encourager des commerces non-locaux qui participent à des pratiques peu éthiques pour abattre les animaux.  Pour éviter cela, vous pourrez, à votre prochaine virée à l’épicerie, vérifier la provenance des produits et même porter attention aux logo «écolo friendly,» de certaines marques. Acheter des pièces en boucherie est aussi une méthode facile de vous renseigner sur la viande avec laquelle vous vous alimentez. Ainsi vous pourrez en apprendre plus sur la qualité de ce que vous consommez. Plusieurs méthodes existent afin de modérer notre consommation comme le végétarisme. Nombreux sont ceux qui voudraient faire un impact mais qui craignent de devoir couper la viande de leur alimentation. Nous avons trouvé pour ces personnes quelques alternatives afin de les aider dans leur processus d’adaptation. Certaines seront même présentées par notre équipe, dans le hall de notre école. Nous présenterons des aliments contenant de la farine d’insectes et les comparerons aux mêmes aliments, mais sans trace d’insectes. Les élèves pourront également comparer des aliments contenant des produits animaliers avec d’autres similaires qui sont exempts de ces produits. Le but de cette dégustation est de faire réaliser que plusieurs des options offertes qui ne contiennent pas de produits animaliers diffèrent rarement de l’aliment original au niveau du goût. Nous voulons éliminer les préjugés face à l’alimentation sans viande.  Au fil du temps, de nombreuses méthodes pour réguler la consommation excessive de la viande ont vu le jour. Lorsque quelqu’un demande quelle serait la solution à leur surconsommation, la réponse la plus populaire est le végétarisme ou encore le végétalisme. Et si nous vous disions que vous n’avez pas à couper totalement les produits animaliers de votre régime? En effet, croyez-le ou non, vous pouvez contribuer à un grand changement en congelant vos viandes, que vous avez achetés en début de semaine mais que vous ne comptez pas utiliser d’ici leur date de péremption, pour les utiliser quand vous en aurez vraiment besoin. Vous pouvez également acheter des viandes locales ou encore réduire votre consommation de celle-ci à une à deux fois par semaine. D’ailleurs, le Programme National Nutrition et Santé (PNNS)  recommande 500 grammes de viande cuite par semaine. Plusieurs alternatives du végétarisme peuvent être appliquées dans votre régime sans complètement éliminer la viande. Comme premier exemple, nous avons les poissons et les fruits de mer. Ils apportent autant de protéines que la viande, de la vitamine B12 en bonne proportion et du fer. Moins riches en graisses saturées, ils sont une parfaite alternative santé à la viande. Notez que certains fruits de mer (les palourdes et les moules) font partie des aliments les plus riches en fer héminique. Comme deuxième exemple, les œufs, tout comme le poisson, les œufs sont une excellente source de protéines de bonnes qualités, contiennent du fer héminique et de la vitamine B12. Ils cochent ainsi toutes les cases du parfait substitut à la viande. De plus, vous avez probablement déjà entendu parler de l’invention d’une farine à base de sauterelle. Une recherche faite par des étudiant de l’université de McGill démontre que de nombreux autres aliments à base de farine pourraient également être cuisinés grâce à cette invention. Selon les inventeurs, cette nouvelle technique devrait fournir une source durable de nourriture, mais également de nouvelles opportunités de travail pour les éleveurs locaux.  Vous allez donc pouvoir faire des dégustations de certaines alternatives, comme certains aliments contenant de la farine d’insectes et vous pourrez également participer à des jeux de conscientisation afin d’en apprendre davantage sur notre cause.Tout cela bien sûr afin de vous enrichir sur des sujets actuels qui vous touchent peut-être plus que ce que vous le croyez!

 

 

Maïka Morency, Marie-Jeanne Carbonneau Chamberland, Gnima Dabo, Ana Sofia Burbano Gomez, Emma Devlin

4 réflexions au sujet de “Les alternatives de la viande”

  1. Bonjour les filles,
    Votre texte contient plusieurs bonnes idées, mais part dans tous les sens. Je pense qu’il faudrait choisir une idée dans le lot et la développer. Vous parlez de production, d’emballage, de provenance, de certification, de qualité, de nutrition, d’habitudes alimentaires et d’alternatives à la viande. C’est trop et mêlant pour le lecteur.

    Revenons à la base : votre titre est LES ALTERNATIVES DE LA VIANDE.

    Première chose, si on cherche une alternative, c’est qu’il y a un problème. Vous identifiez le problème comme étant de nature environnementale. Bien. Ça vous fait un point de départ. Il n’est pas nécessaire de passer la moitié du texte sur le problème. Il suffit de le nommer, de le décrire brièvement en une phrase ou deux sous formes d’arguments bien  »punchés » et de renvoyer le lecteur à des sources qui présentent et discutent en long et en large des problèmes environnementaux causés par la consommation élevée de viande.

    Une fois le constat de la situation établit, il faut présenter les alternatives. Quels sont les nutriments qu’on va chercher dans la viande? Principalement les protéines. Il faut donc présenter les autres sources de protéines facilement accessible : les légumineuses, les grains entiers, le tofu, le tempeh, le seitan, les oeufs, les produits laitiers, les noix et les graines. Vous pouvez ensuite présenter leur impact environnemental selon un indicateurs souvent utilisés : les émissions de dioxyde de carbone, et comparer cet impacts avec celui de la viande.

    Pour finir, vous pourriez présenter un menu d’une journée végétarienne que vous avez envie de cuisiner et de manger pour montrer que c’est à la portée de tous. Je vous suggère d’essayer de suivre le guide alimentaire canadien pour bien équilibrer le repas.

    L’autre point à travailler est celui des références : vous ne citez pas vraiment de sources pour soutenir les faits que vous avancez. C’est la base lorsqu’on présente les éléments d’une recherche d’indiquer où on a trouvé l’information.

    D’abord, toutes les sources d’informations ne se valent pas : si je demande à mon médecin ce qu’il pense d’un traitement médical, je vais l’écouter à 100%. C’est un spécialiste et donc une bonne source. Si mon médecin me parle des règlements d’aviation, je vais lui demander d’où proviennent les informations comme il n’est pas pilote d’avion et que ça n’est pas son aire d’expertise. C’est la même chose avec les sources écrites : il faut valider la source et la citer afin que le lecteur puisse :

    1 – Être convaincu parce qu’on fait appel à des spécialistes ou des sources reconnues
    2- Aller vérifier ce qu’on écrit à la source dans son contexte et permettre au lecteur d’aller plus loin si le sujet l’intéresse

    Quelques références pour vous aider :
    Recettes
    https://www.lacuisinedejeanphilippe.com/recettes/
    https://minimalistbaker.com/

    Vulgarisation d’un article scientifique important sur le sujet :
    https://quoidansmonassiette.fr/empreinte-carbone-de-co2-alimentation-quels-aliments-produisent-le-moins-de-gaz-a-effet-de-serre/

    Article scientifique publié dans le journal Science :
    https://drive.google.com/file/d/1kR1MwkKj2eMu4f9XdL13n4d08IckcJ47/view?usp=sharing

    Laurence

  2. Je suggère aussi d’évaluer la valeur nutritive des sources de protéines. Car la biodisponibilité (la capacité d’absorption par le corps humain) et la quantité de protéines dans un choix vont varier.
    C’est important de garder en tête que chaque personne doit consommer environ 25-30 g de protéines 3 x par jour. Mais il faut que cette protéine soit égale à 100% de la valeur nutritive. Exemple: bœuf est à 100%. Œufs à 100%. Pois à 70%.
    Donc, si on remplace 1 g de bœuf par de la protéine végétale à base de pois, il faudra consommer 1.2 g de pois.
    Exemple: boeuf = 30 g
    Pois: = 30 * (100-70) = 9 g Donc il faut ajouter 9g = 39 g de protéine de pois pour valeur nutritive équivalente.
    Il y a aussi des éléments minéraux et vitamines à considérer car les protéines végétales ne fournissent pas les mêmes que la viande de bœuf.
    Bon, on mange beaucoup trop de viande rouge et remplacer plusieurs portions par semaine par des protéines végétales seraient souhaitable.
    Pour l’environnement, faites attention: produire des noix et certaines légumineuses peuvent avoir des conséquences négatives car ils requièrent beaucoup plus d’eau que la viande animale. Et les équipements de cultures peuvent aussi être des sources de GES.

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