Les bélugas, une espèce en voie de disparition

Les bélugas

Plusieurs facteurs ont mené à la possible extinction des bélugas. La pollution, la diminution des ressources alimentaires, le dérangement par les humains et la dégradation de l’habitat sont considérés comme les menaces principales au rétablissement de la population, qui a grandement diminué depuis la mise en place de la loi contre la chasse en 1980.

La pollution menace notre environnement, chaque jour, l’air se dégrade de plus en plus. On dit que l’air est pollué quand il est modifié par des éléments qui sont nuisibles à notre santé et à notre environnement. La pollution est autant dans l’air et dans les sols que dans les cours d’eau et dans les nappes souterraines. La montée de la température de quelques degrés provoque la fonte des glaces, ce qui a un impact sur la vie des populations et de la faune.

Quand nous entendons le mot «pollution», instinctivement, les premiers mots qui nous viennent à l’esprit sont déchets, plastique, voitures, réchauffement climatique, etc. En effet, ces mots sont liés aux sujets qui font partie de ceux les plus médiatisés et publicisés. Toutefois, la pollution ne se limite pas qu’à ça. Elle va de nos habitudes de consommation à l’écologie et de notre gestion des déchets au domaine des transports. C’est pourquoi nous avons choisi de parler des animaux marins. Nous voulons donner de la visibilité à ce sujet et informer les gens de leur situation. Après moult réflexions, nous avons décidé de parler des bélugas plus précisément, puisque ceux-ci sont très proches de chez nous.

Les bélugas du fleuve Saint-Laurent

Les delphinapterus leucas ou plus communément appelés les bélugas peuvent mesurer jusqu’à 5 mètres de longueur. Ceux-ci peuvent vivre de 80 à 100 ans et peuvent consommer jusqu’à 3600 kg de poisson par jour. Ces mammifères marins peuvent plonger jusqu’à 600 mètres. Leur poids à l’âge adulte peut atteindre 1 900 kg. Les bélugas sont localisés principalement dans le fleuve Saint-Laurent. Si cette population venait à voir son extinction, il ne resterait plus que celles du nord de l’Asie et celles près de l’Alaska.

Les causes de la baisse de leur population

Depuis les années 2000, on observe un déclin de la population des bélugas à cause de la menace humaine, notamment à cause de la navigation des bateaux dans le fleuve et des ondes sonores créées par les bateaux. Certes, les explorations pétrolières ont des normes sur les sons, car cela peut déranger les animaux, mais les bateaux sont naturellement une source de bruit. De plus, les bélugas n’ont pas toujours eu de réglementation sur leur chasse, du coup, leur population a diminué grandement quand la chasse était permise, avant le 22 mai 1980, et n’a pas réussi à revenir à son précédent nombre. Concernant les sons produits par les bateaux, il faudrait vérifier quelle fréquence fait peur aux bélugas, car effectivement, les bélugas sont curieux et aiment jouer donc si le bateau ne fait pas trop de bruit, le béluga peut être curieux et intéressé par le bateau, s’approcher trop près et se faire blesser par le bateau en passant, partiellement ou entièrement dans l’hélice de celui-ci. Les bélugas utilisent l’écholocalisation pour communiquer entre eux, donc si le bateau fait beaucoup de bruit, cela peut les empêcher de communiquer adéquatement et éventuellement ils peuvent partir si ceux-ci sont trop fréquents dans la zone.

Il y a aussi une grande partie des causes qui est la pollution, c’est un phénomène mondial qui est, malheureusement aussi dans les eaux, les produits chimiques déversés dans les eaux involontairement, par exemple, les pesticides et tous les produits utilisés par les agriculteurs qui vont dans la terre et finissent dans le fleuve sont abondants.

Organisation des Nations unies – La pollution plastique qui pénètre dans les écosystèmes aquatiques a fortement augmenté ces dernières années et devrait être multipliée par deux d’ici à 2030, avec des conséquences désastreuses pour la santé humaine, l’économie mondiale, la biodiversité et le climat.

Les moyens mis en place

Nous avons trouvé plusieurs moyens déjà mis en place:

  • Quand les bateaux passent dans le fleuve, c’est un capitaine québécois qui doit prendre le contrôle du bateau;
  •  La sensibilisation est déjà instaurée par les compagnies de croisières aux baleines et bélugas. Dans une croisière, ils expliquent comment protéger les animaux et parlent de ceux-ci tout au long de l’excursion;
  • Réglementation sur la chasse des bélugas;
  • Il y a aussi des règlements sur l’approche des bélugas et autres animaux marins, selon lesquels, si on s’approche trop près de ces animaux, on peut recevoir une amende de mille dollars.

Nos solutions envisagées

Il n’y a malheureusement pas de solutions magiques, cependant, plusieurs actions mises en place pourraient éventuellement aider les bélugas du Saint-Laurent à remonter la pente et reprendre un chiffre de population plus élevé.  Premièrement, la diminution du bruit dans le fleuve pourrait aider les bélugas à se sentir plus en sécurité et que leur environnement soit plus calme. Deuxièmement, une réglementation de la vitesse des bateaux pour diminuer les risques de collision avec les bélugas pourrait être envisageable, sachant que dans le fleuve, c’est un capitaine québécois qui doit prendre le relai pour conduire peu importe le bateau, ce serait alors plus facile d’imposer une règle ou une limite de vitesse, il s’agirait simplement de leur expliquer la nouvelle loi et ceux-ci la mettraient en pratique, ce serait plus simple que d’expliquer à chaque capitaine étranger nos lois sur la vitesse sur le fleuve. Troisièmement, une sensibilisation de la population en lien avec l’utilisation de plastique et produits chimiques pourrait être faite et, fréquemment, ce sont les mobilisations de la population qui réussissent à faire changer les choses auprès des gouvernements. Et finalement, la création d’aires protégées où les bélugas pourront se nourrir, se reproduire et s’occuper des bébés en sécurité serait le dernier ingrédient d’une recette pour leur protection. Si l’on crée des aires protégées, il serait difficile d’empêcher l’arrivée de polluants dans cette aire, parce qu’on ne peut pas mettre de barrières physiques pour bloquer l’arrivée de la pollution dans cette aire. Par contre, cela aiderait grandement les bélugas à ne pas être dérangés dans une certaine zone, autant par les kayakistes que par les bateaux, de plus, ils sont très intelligents et se rendraient compte que dans cette aire, il n’y a aucun dérangement et qu’ils peuvent y vivre en sécurité.

Notre expérimentation

Comme vous avez pu le constater, la situation des bélugas est cruciale. Pour le démontrer, nous sommes d’accord pour bâtir un graphique représentant la démographie de la population de bélugas dans le fleuve Saint-Laurent au fil des années. Comme dirait le diction: «les chiffres parlent d’eux même», nous pensons qu’en montrant des données chiffrées, cela aurait un impact plus gros auprès des locuteurs. De plus, nous pourrions consacrer le temps d’un midi pour assembler un stand et informer les élèves de l’école de la situation précaire de cette espèce.

 

 

1 réflexion au sujet de « Les bélugas, une espèce en voie de disparition »

Laisser un commentaire