Les plantes génétiquement modifiées: conclusion

Mon expérimentation sur les plantes génétiquement modifiées était de créer un jeu du style vrai ou faux pour démystifier les informations qui circulent sur les organismes génétiquement modifiés afin de sensibiliser les gens sur ce sujet dont on parle peu. Le processus de création a été long, mais j’ai réussi à créer mon jeu, et ce, malgré les difficultés que j’ai rencontrées. Ce jeu m’a permis d’en apprendre plus sur les OGM et de découvrir quels sont leurs impacts sur l’environnement.

Difficultés rencontrées

En faisant mes recherches, il a fallu que je vérifie bien mes sources pour être sûre que ce que je disais soit vrai puisqu’il y a plusieurs fausses informations sur les OGM. Il a fallu que je sélectionne des informations qui n’étaient pas trop complexes pour que je puisse les comprendre et les expliquer facilement. Pour ce faire, en plus d’avoir trouvé des énoncés et des réponses, j’ai créé une fiche qui donnait un fait intéressant pour chaque énoncé et des explications pour expliquer pourquoi un énoncé était vrai ou faux. De plus, le manque d’études sur les organismes génétiquement modifiés parce qu’ils sont récents, le premier ayant été créé en 1973, a fait en sorte que la plupart des informations que j’ai trouvées sur leurs impacts environnementaux et sur la santé humaine sont hypothétiques puisqu’il n’y a pas assez d’études. Bref, la minime quantité d’études faites sur mon sujet et sa complexité ont ralenti le processus de création de mon jeu.

Ce que j’ai appris

Lors de mes recherches, j’ai découvert que la pastèque cubique n’est pas un OGM contrairement à ce que je pensais. En effet, sa forme est due à un moule et non à une modification génétique. La pastèque est placée à l’intérieur d’un moule en forme de cube et lorsqu’elle pousse, elle prend la forme du moule. J’ai découvert qu’au Japon, les gens peuvent acheter cette pastèque. Celle-ci est utilisée comme décoration plutôt que pour la consommation étant cueillie avant qu’elle soit mûre. Considérée comme un produit de luxe, cette pastèque peut coûter plus de 50€. Il y a également des pastèques en forme de cœur qui circulent sur le marché. J’ai aussi appris qu’au Canada, il n’est pas obligatoire de détecter la présence d’organismes génétiquement modifiés contrairement à l’Union européenne qui doit identifier les produits contenant des traces de dérivés d’OGM à plus de 0,9% par une étiquette pour indiquer qu’il y a des traces d’OGM. Il n’y a aucun programme pour détecter la présence d’OGM au Canada puisqu’il considère les organismes génétiquement modifiés approuvés comme équivalents aux produits non génétiquement modifiés et sans danger pour la santé. J’ai également appris que selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les aliments dérivés des OGM possèdent autant de risques pour la santé que les aliments normaux. 

De plus, comme mentionné dans l’article précédent, j’ai découvert que des poissons avaient été génétiquement modifiés pour que leur couleur soit fluorescente. Ce sont les poissons Glowfish, des poissons zèbres qui, par l’ajout d’un gène de méduse dans leur code génétique, sont fluorescents. Ce sont des poissons d’aquarium et les premiers animaux de compagnie transgéniques. En bref, j’ai fait de nombreux apprentissages pendant la création de mon jeu.

Impacts environnementaux

Comme je l’ai mentionné précédemment, les impacts des plantes génétiquement modifiées sont plutôt hypothétiques dû à la faible quantité d’études faites sur ce sujet. Selon une étude subventionnée par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs pour étudier les effets environnementaux des OGM sur le territoire québécois dans des champs situés près de Québec (2003-2004) et de Saint-Hyacinthe (2004), l’un des bénéfices des PGM est la diminution de l’utilisation des herbicides et des pesticides. Effectivement, les plantes modifiées pour qu’elles soient tolérantes à certains herbicides auraient un quotient d’impact environnemental (QIE) moins élevé que lorsqu’un herbicide est utilisé sur des plantes non GM. Le QIE est la quantification de l’effet d’un herbicide sur différents éléments de l’environnement ce qui permet de comparer différentes stratégies de désherbage (plus il est élevé, plus l’herbicide est nocif pour l’environnement). Par exemple, lorsque l’herbicide Primextra est utilisé sur un plant de maïs non GM, son QIE est de 48.4% alors que le maïs GM RoundUp a un QIE de 13.8% lorsqu’aucun herbicide n’est utilisé. Par contre, lorsque l’herbicide Primextra est utilisé sur le maïs GM RoundUp, son QIE est de 62.2%. Cette combinaison est donc plus néfaste pour l’environnement puisque le quotient d’impact environnemental du maïs GM est ajouté à celui du Primextra. Il vaudrait donc mieux utiliser les herbicides séparément des plantes GM. Bien que ce soit nocif pour l’environnement, les agriculteurs continuent de les combiner puisque l’aspect permettant de combattre les mauvaises herbes se dégradent rapidement et celles-ci apparaissent à nouveau, alors, pour mieux contrôler les repousses, ils ajoutent de l’herbicide. Selon cette même étude, la pollinisation croisée d’une plante GM et d’une plante non GM pourraient rendre envahissante la plante reproduite. En effet, en se reproduisant, la plante GM et non GM pourraient créer une plante plus résistante au pesticide utilisé dans le champ non GM ce qui pourrait la rendre envahissante. Il y a tout de même une limite à cette reproduction: il faut que le vent ou un insecte emporte le pollen avec lui, qu’il se déplace sur une certaine distance, que les champs de culture non GM côtoient des champs de culture GM, que le pollen reste viable assez longtemps et que les espèces cultivées ou les espèces sauvages qui sont apparentées sexuellement se trouvent près des plants GM. En tant que tel, il n’y a pas de risque pour l’environnement si, par exemple, la plante est modifiée pour qu’elle ait plus de vitamines. Cela devient nocif si la plante est modifiée pour qu’elle soit plus résistante aux insectes parce que c’est à ce moment que la pollinisation croisée de ces plantes pourrait créer une plante plus résistante au pesticide utilisé dans le champ non GM ce qui la rendrait envahissante. Enfin, les plantes génétiquement modifiées pourraient avoir autant d’effets environnementaux positifs que négatifs.

Constats

Lorsque mon jeu a été fini, je l’ai fait essayé à des membres de ma famille et à mes amis. La majorité d’entre eux n’ont pas réussi à différencier le vrai du faux puisqu’ils se basaient sur ce qu’ils avaient entendu par le passé. Comme je l’ai mentionné précédemment, nous parlons peu des organismes génétiquement modifiés ce qui fait en sorte que de nombreuses fausses informations circulent sur Internet et cela fait des OGM un sujet effrayant. Étant donné qu’il y a peu d’études, les gens en connaissent peu sur le sujet et le peu qu’ils connaissent est en réalité des mythes qu’ils ont entendu comme le mythe qui dit que les OGM modifieraient notre ADN. Il y a tellement de fausses informations que les gens ne peuvent plus différencier le vrai du faux et c’est pourquoi j’ai créé ce jeu du style vrai ou faux, c’est pour les aider à mieux comprendre ce que sont les OGM et pour qu’ils aient moins peur d’eux. En conclusion, je pense que nous devrions parler davantage des organismes génétiquement modifiés ce qui nous permettrait d’être plus cultivé. Ce projet m’a permis non seulement d’apprendre quels sont les impacts environnementaux des OGM, mais aussi d’élargir mon bagage de connaissances.

Sources

Image 

Laisser un commentaire