Des bestioles devenues la protéine du futur?

Dans le monde, on recense seulement deux milliards de personnes consommant quotidiennement des insectes. En effet, cette habitude est majoritairement utilisée dans les pays en voie de développement, notamment dans les pays d’Afrique, d’Asie occidentale, d’Australie, d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, pour une principale raison, son coût moins élevé. Cette baisse des frais de cette nourriture par rapport à celle de la viande animale est causée par plusieurs facteurs. De son empreinte environnementale presque inexistante à l’importante teneur en protéines des bestioles, l’élevage d’insectes est favorable pour l’économie, mais surtout pour l’environnement. D’ailleurs, plusieurs élevages ont déjà fait leur apparition, car les insectes restent, encore aujourd’hui, les animaux les plus abondants sur la planète. Au départ, nous avions pensé faire notre projet sur l’élevage, mais tout le monde n’était pas en accord avec l’idée et quelques équipes avaient déjà fait comprendre leurs intentions quant à cette thématique. Nous avons donc fait un lien avec l’élevage des insectes, un sujet très intéressant et négligé par une partie de la population, qui comprendrait plusieurs pistes d’idées et solutions semblables à l’élevage du bétail, comme la quantité d’eau utilisée et la nourriture consommée par la production animale. Donc, en quoi les insectes pourraient-ils devenir la protéine du futur? Ce projet nous rejoint, car les insectes nous tiennent à cœur et nous avons des préoccupations environnementales face aux effets néfastes que peuvent avoir les animaux sur la terre. Effectivement, nous souhaitons en apprendre davantage sur ce que ces derniers pourraient amener de nouveaux dans le secteur de l’élevage.

Insectes comestibles: manger des insectes… vraiment?

L’objectif de ce projet est de sensibiliser la population à opter pour un régime alimentaire à base d’insectes afin de connaître les avantages de cette protéine du futur. Pour ce faire, nous allons concocter des recettes à base de ces bestioles. Cela dit, nous visons à cuisiner des plats alléchants où l’on peut à peine remarquer le changement d’ingrédient. Le but est de pousser les gens à sortir de leur zone de confort et de changer leurs idées préconçues sur ce régime méprisé, car nous savons bien que les insectes sont loin d’avoir une apparence attirante. Alors, le 11 février, au salon étudiant, nous allons réaliser un kiosque visant à promouvoir les bénéfices de l’adoption d’une alimentation à base d’insectes. À l’aide de collations nutritives conçues à base de farine de grillon ou de ces «bibittes» assaisonnées, les étudiants et le personnel pourront constater qu’il est possible de s’alimenter d’une façon plus écologique et très nourrissante tout en consommant des produits goûteux. Nous allons tenter de défaire les préjugés de la population concernant l’ingurgitation de petites créatures. Ainsi, nous aimerions faire découvrir aux individus les nombreux avantages touchant le côté environnemental de la pratique de ce nouveau régime encore sous-estimé.

Source:

LEVAC, Krysta. Devrions-nous manger des insectes?, https://parlonssciences.ca/ressources-pedagogiques/les-stim-en-contexte/devrions-nous-manger-des-insectes, (Page consultée le  27/11/2021)

2 réflexions au sujet de “Des bestioles devenues la protéine du futur?”

  1. Bonjour Carolane, Antoine, Rosalie et Samuel. L’approche à mon avis est très d’actualité, d’autant plus que non seulement les pratiques d’élevage de plusieurs protéines animales sont néfastes pour l’environnement, mais aussi dans un contexte où le prix du panier d’épicerie a augmenté énormement, et continuera surement d’augmenter encore, si on en croit les reportages des dernières semaines. Le prix du bœuf a augmenté de 17 % au Québec entre octobre 2020 et octobre 2021, et de 37 % en deux ans, selon l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada. Mais ceci étant dit, j’aime bcp votre approche « expérientielle » par la dégustation, car afin de changer les idées pré-conçues, quoi de mieux que de « tester », et ainsi potentiellement convaincre du monde, qui deviendront à leur tour « ambassadeur », ou « influenceur », comme on dit aujourd’hui.
    Maintenant, si je me fie au « schéma » de votre travail, avant la présentation finale, il y a la phase « recherche » et « expérimentation ». Votre approche à propos de la comestibilité des insectes est super, mais, par rapport aux bienfaits environnementaux, elle se veut une suite logique de l’aspect « élevage ». Pour moi, ce n’est pas un problème, car ces deux sujets sont intimement liés: pas d’élevage s’il n’y a pas de demande, et la demande va venir si la population accepte ce nouvel ingrédient. Je suggère donc que vous fassiez un peu, dans votre « phase » recherche, un TRÈS COURT résumé de l’aspect élevage vs la protection de l’environnement. En ce qui a trait à l’expérimentation, Carola me demandait conseil en ce qui a trait à la conclusion à observer, dans le cas ou vous feriez une recette à base de protéine d’insectes et une autre sans. Je crois que l »acceptabilité » de la protéine d’insectes va passer par l’acceptation de son goût, c’est sûr. Le dédain de l’insecte lui-même sera beaucoup présent, surtout si on l’utilise en entier (comme sur votre photo). Il faudra donc changer la façon dont on va s’alimenter pour aller chercher les protéines nécessaires à notre survie. Donc la conclusion à observer, dans l’expérimentation, est d’après moi: les « goûteurs et gouteuses » noteront ils une différence de gout. Qu’en pensez-vous?

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