Le gaspillage alimentaire dans les restaurant à la chaîne, un vrai problème

Nous avons décidé de parler du gaspillage alimentaire des chaînes de restauration rapide, car la moitié de notre équipe travaille dans des «fast food» et nous voyons les quantités importantes de nourriture qui est jetée à la fin de chaque journée. Cela nous a fait réaliser à quel point nous sommes dans la luxure et que nous ne manquerons jamais de nourriture tandis que plusieurs millions de personnes ne peuvent pas manger à leur faim. Le gaspillage alimentaire est un vrai problème très actuel qui nous tient à cœur parce qu’il crée beaucoup de pollution et une grande partie de celle-ci pourrait être donnée aux personnes qui en ont besoin plus que nous. Une autre raison pour laquelle nous avons choisi d’écrire sur cette problématique est que les viandes jetées ont autrefois été des animaux vivants et en santé qui ont été abattus pour finir dans un vulgaire sac poubelle qui ne fera que polluer notre planète. Cela constitue 59% du CO2 créé par les aliments gaspillés.

De plus, tous les aliments qui sont gaspillés inutilement proviennent souvent des gens qui trouvent qu’un aliment n’est pas à la hauteur de pouvoir être consommé. La production de cette nourriture est  souvent polluante et utilise des ingrédients en quantité excessive qui finira probablement à la poubelle. Par exemple, aux endroits où nous travaillons, une vingtaine de pains sont gaspillés et environ un sac entier a été rempli de nourriture qui aurait pu être redistribuée pour les personnes qui en auraient besoin. La plupart du temps, le gaspillage est à cause de l’achat de trop d’aliments, d’une production excessive de produits et des trop grosses portions offertes aux clients. 

Plus précisément, nous souhaitons expliquer le gaspillage alimentaire en prenant exemple sur le restaurant où certains membres travaillent, qui jette une quantité immense de produits alimentaires. La quantité de nourriture jetée et gaspillée a des impacts autant environnementaux et sociaux que économiques. Nous voulons sensibiliser les gens par rapport aux effets néfastes que peuvent avoir ces fameux restaurants à la chaîne. Même si on y trouve de la délicieuse nourriture, il y a des choses qu’on ne voit pas derrière le comptoir… Nous avons pour but de ressortir ces secrets qui se passent dans nos restaurants favoris dans l’espoir d’influencer les gens à moins gaspiller la nourriture qui nous est offerte.

Dans notre équipe, deux membres travaillent dans un restaurant à la chaîne. Pour notre expérimentation, ces deux membres vont compter le nombre de chaque aliment qui se retrouve dans leurs poubelles et nous ferons une moyenne pour voir combien de produits sont jetés dans une restaurant en moyenne. Les deux  autres membres observeront, chez eux, la quantité de nourriture qui est gaspillée. Il serait aussi intéressant d’observer la nourriture qui ai gaspillée à l’école durant le midi. Nous pourrons alors comprendre l’importance de ce gaspillage qui touche la planète entière. Nous savons que le nombre de déchets varie entre les plus petits et les plus grands restaurants, mais si nous savons combien un plus petit «fast-food» gaspille, nous serons capables d’imaginer le nombre de produits jetés dans les plus grands. On peut affirmer qu’avant la Covid-19, la nourriture restante à la fin de la journée était envoyée dans un organisme pour les gens moins fortunés. Après la Covid, les restaurants trouvaient que c’était trop de gestion de faire cela à cause de toutes les règles sanitaires imposées par le gouvernement et donc, ils ont décidé d’abandonner le projet. Aussi, lors de notre expérimentation, nous ferons des recherches sur le gaspillage alimentaire dans le monde afin d’informer le monde sur le problème qu’ils encouragent lorsqu’ils jettent des déchets à la maison ou ce qu’ils laissent dans leurs assiettes en quittant le restaurant.

Finalement, notre intention derrière ce projet est de montrer ce que les clients ne voient pas derrière les murs du restaurant et ce qui se passe réellement partout dans le monde. Nous espérons aussi montrer aux gens les quantités réelles de nourriture qui sont jetées au lieu d’être donnée aux personnes qui ne peuvent pas acheter de la nourriture en quantité suffisante pour leur famille et eux-mêmes.

Faut-il vraiment faire souffrir la planète pour être beaux?

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La fatalité de la biodiversité

Une espèce envahissante est une espèce, tant animale que végétale ou fongique, qui se répand dans un écosystème d’où elle n’origine pas. Elle vient donc bousculer les espèces déjà présentes et dérange l’écosystème qui y est établi. Sa croissance étant fulgurante, il est difficile de s’en débarrasser à temps et, aidée par le vent et d’autres facteurs naturels, prend de l’expansion d’un bout à l’autre d’une région. Les espèces envahissantes représentent un important problème pour la province de Québec, car elles dérangent la biodiversité qui y règne. Certaines espèces seront forcées de migrer vers de nouvelles régions, car la concurrence avec le nouvel intrus est souvent trop rude. Même ailleurs, il n’est pas impossible que ce nouvel occupant y règne, causant l’extinction de maintes espèces endémiques. Chez nous, l’agrile du frêne ainsi que la renouée du Japon frappe de plus en plus fort et sèment le désordre partout autour de nous, autant au bord de la rue que dans les forêts reculées. 

La renouée du Japon - Espèces exotiques envahissantes

 

La renouée du Japon est une espèce végétale originaire de l’est de l’Asie. Elle a été introduite au Québec vers le début du vingtième siècle, voulant en faire une plante ornementale. Cette plante, aussi connue sous le nom de Reynoutria japonica, peut être dévastatrice pour l’environnement parce qu’elle peut accélérer l’érosion des rives des cours d’eau. De plus, cette espèce végétale peut modifier la composition chimique du sol, ce qui peut avoir des impacts très néfastes sur les microorganismes qui vivent dans celui-ci. Pour ajouter, les racines de la renouée du Japon sont souvent en mesure de s’infiltrer dans les fissures présentent dans les infrastructures et ces dernières sont ainsi fragilisées.

 

 

L'agrile du frêne, dangereux pour l'homme? | La Presse
Un arbre ravagé par l’agrile du frêne

Comme mentionné plus tôt dans ce texte, les espèces envahissantes ne sont pas nécessairement végétales, elles peuvent aussi provenir du règne animal ou des mycètes, soit les champignons. Un exemple d’espèce animale est l’agrile du frêne. Cet insecte, de son nom scientifique Agrilus planipennis, est originaire d’Asie du Sud, en plus de la Chine et de l’extrême est de la Russie. Cette espèce serait arrivée durant les années 1990, mais elle a été observée pour la première fois en Amérique du Nord en 2002, à Détroit, aux États-Unis. Malgré cela, l’agrile du frêne a mis six ans pour arriver au Québec et a donc été recensée pour la première fois dans notre province en 2008. Cet insecte a continué à s’étendre pour finalement atteindre la ville de Québec en 2017. Cette espèce animale cause beaucoup de dégâts pour plusieurs raisons, la première étant la grande quantité de frênes au Québec. De plus, l’agrile du frêne n’a que très peu de prédateurs sur le territoire, ce qui fait en sorte qu’elle est libre de procréer comme bon lui semble. Selon le gouvernement du Canada, une fois l’agrile du frêne établie dans un région, 99% des frênes présents dans celle-ci sont décimés dans un intervalle de 8 à 10 ans.

Nous avons choisi le sujet des espèces envahissantes, car nous trouvons que c’est une problématique qui est souvent laissée de côté par rapport aux gaz à effet de serre et à la fonte des glaciers, des sujets plus «sensationnels» qui font plaisir aux médias. Toutefois, c’est un aussi gros danger pour la biodiversité que tout autre phénomène relié aux changements climatiques, car les espèces envahissantes déciment des populations et, par ce fait même, dérangent la chaîne alimentaire. Cette dernière conséquence affecte bien plus qu’un seul être vivant, car l’entièreté du réseau est touchée par la disparition d’une seule espèce. La proie de celle qui a disparue aurait plus de facilité à prospérer, menaçant ceux en bas de l’échelle, tandis que son prédateur se retrouverait  laissé à lui-même et devrait trouver de nouvelles façons de s’alimenter. Une seule espèce, aussi superflue semble-t-elle, peut faire chavirer à elle-seule un écosystème dans son ensemble.

Pour essayer de comprendre ce phénomène et trouver des solutions concrètes, nous allons semer deux variétés de plantes dans un même pot, une considérée envahissante et une autre qui ne l’est pas. Nous allons observer la croissance des deux plants et leur relation à l’intérieur du micro-écosystème: l’espace qu’elles occupent et les réactions au contact de l’autre. Par cette expérimentation, nous espérons trouver une façon de limiter les dégâts causés par les espèces envahissantes tout en conservant les espèces qui y sont déjà établies.


Médiagraphie

GOUVERNEMENT DU CANADA. Agrile du frêne, Conséquences écologiques, Canada, https://ressources-naturelles.canada.ca/nos-ressources-naturelles/forets/feux-insectes-perturbations/principaux-insectes-et-maladies-des-forets-au-canada/agrile-du-frene/13378 (Page consultée le 16/11/2023)

VILLE DE QUÉBEC. Agrile du frêne, plan d’action 2018-2019, Ville de Québec, https://www.ville.quebec.qc.ca/docs/actualites/agrile-frene-plan-action-2018-2019.pdf (page consultée le 16/11/2023)

GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. Renouée du Japon ( Reynoutria Japonica ), Québec, Canada. https://www.environnement.gouv.qc.ca/biodiversite/especes-exotiques-envahissantes/renouee-japon/index.htm#:~:text=La%20renou%C3%A9e%20du%20Japon%20est,terrains%20r%C3%A9sidentiels%20comme%20plante%20ornementale (page consultée le 08/11/2023)